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Tant peut arriver en une semaine dans la politique britannique
Liz Truss est arrivée à Downing Street en se présentant comme une "perturbatrice en chef". Elle est revenue en six semaines au pouvoir sur quasiment tout son programme sauf cette promesse, aggravant l'état d'un Parti conservateur déjà extrêmement mal en point.
La dernière semaine de Liz Truss au pouvoir marque un nouveau sommet dans la crise politique que connaît le pays depuis 2016, quand le choix des Britanniques de quitter l'Union européenne a bouleversé les règles normales de la politique.
"Ce n'est pas +Love Island+, c'est la gouvernance du Royaume-Uni", a tweeté le professeur Tim Bale, un expert de l'histoire des conservateurs, en référence à une émission de télé-réalité souvent accusé de vulgarité.
"Le Brexit a déstabilisé le parti conservateur et a aussi posé un problème pour le gouvernement, quel qu'il soit, car il a réduit le commerce et la croissance", explique Tim Bale à l'AFP. "Ce qui veut dire qu'il y a beaucoup moins d'argent pour réaliser les promesses faites en 2019", lors des dernières élections.
Avec 44 jours au pouvoir, Liz Truss a battu le record du mandat le plus bref, plus court même que celui de George Canning en 1827. L'excuse de ce dernier pour avoir servi seulement 118 jours? Il est mort au travail.
- Humiliation -
Les débats interminables au Parlement sur le Brexit en 2016, qui ont parfois relevé de la torture pour Theresa May, puis les trois ans au pouvoir de Boris Johnson, avaient déjà laissé les commentateurs assommés par l'état du pays.
Mais en six semaines, Liz Truss a trouvé des voies innovantes pour plomber la réputation du Royaume-Uni et celle de son parti.
L'ultime tournant remonte à vendredi dernier, le 14 octobre, quand elle a renvoyé son ministre des Finances Kwasi Kwarteng, même si elle l'avait décrit comme son meilleur ami en politique et son "âme soeur idéologique".
Elle a enchaîné avec une désastreuse conférence de presse, où ses clignements d'oeil nerveux et sa voix blanche ont autant fait parler que ses déclarations, limitées à huit minutes.
Lundi, le nouveau ministre des Finances Jeremy Hunt annonçait qu'il revenait sur presque toutes les mesures annoncées par son prédécesseur, humiliant au passage la Première ministre.
Quelques heures plus tard, Liz Truss ne s'est pas présentée au Parlement: elle s'est fait représenter pour répondre aux questions de l'opposition. "Non elle ne se cache pas sous un bureau", a déclaré la ministre qui la représentait, alors que certains députés criaient "démission".
Mercredi, elle déclarait aux députés qu'elle était une "battante", "pas quelqu'un qui démissionne". Mais derrière elle, les visages lugubres des députés conservateurs ne montraient aucun appétit pour le combat. Et quelques heures plus tard, la ministre de l'Intérieur Suella Braverman démissionnait, en lançant une attaque cinglante contre Liz Truss et ses échecs de leadership.
Finalement, les députés conservateurs ont décidé qu'il valait mieux encore affronter l'embarras d'une seconde élection pour la tête du parti qu'endurer l'agonie de la chute vertigineuse dans les sondages, à deux ans des élections législatives pour lesquelles l'opposition travailliste est donnée largement favorite.
- "Baguette magique" -
Les alliés de Londres n'ont pu que regarder avec pitié les faux pas de Liz Truss, qui ont placé la dette publique du Royaume-Uni dans un catégorie plus risquée pour les marchés que la Grèce ou l'Italie.
"Il est important que la Grande-Bretagne retrouve une stabilité politique très rapidement", a déclaré le président français Emmanuel Macron.
D'ici au 28 octobre, dans une semaine, le pays devrait connaître son nouveau Premier ministre.
Pour le professeur Bale, il y a un créneau maintenant pour les conservateurs pour opter pour quelqu'un de compétent, même si ennuyeux, après la théâtralité de Johnson et l'extrême radicalité de Truss.
"Mais s'il fallait choisir une personne capable intellectuellement et en terme de communication, il faudrait considérer Rishi Sunak comme le meilleur candidat", estime-il, en référence à l'ancien ministre des Finances de Johnson qui avait perdu face à Truss début septembre.
Mais dans le Royaume-Uni post-Brexit, Tim Bale "ne croit pas que quelqu'un puisse lever une baguette magique et régler les problèmes économiques".
L.Adams--AT