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A Bruxelles, âpres tractations entre les Vingt-Sept sur l'énergie
Les dirigeants de l'UE étaient engagés dans de laborieuses tractations jeudi soir à Bruxelles pour tenter d'aboutir à une réponse commune face à la flambée de l'énergie, une équation compliquée par la fracture de plus en plus visible entre Paris et Berlin.
La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l'électricité. Mais, depuis février, l'Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des pays membres.
Le couple franco-allemand, moteur de la coopération européenne, semble en panne. Une réunion des ministres des deux pays, prévue le 26 octobre à Fontainebleau (France), a été reportée en janvier.
Le président français Emmanuel Macron a estimé jeudi que Berlin jouait une partition solitaire, semblant rejeter sur les Allemands la responsabilité des difficultés européennes.
"Il est très clair que l'Allemagne a toujours agi de façon très solidaire", a répliqué Olaf Scholz, qui a eu un tête-à-tête avec le dirigeant français juste avant la réunion des Vingt-Sept.
Le chancelier avait été accusé d'égoïsme après avoir annoncé fin septembre un plan de soutien à 200 milliards d'euros pour l'économie allemande, non concerté avec ses partenaires.
Le Premier ministre italien Mario Draghi, qui avait déjà alors été parmi les plus critiques, a enfoncé le clou. Selon son porte-parole, il a mis en garde contre les "effets négatifs" pour l'unité européenne si les pays ayant le plus de marge budgétaire opéraient de façon solitaire face à la crise énergétique.
C'est sans concertation avec Berlin que Paris a annoncé un projet d'infrastructure bloqué depuis des années. La France, l'Espagne et le Portugal ont annoncé un accord pour remplacer le projet MidCat par un pipeline sous-marin entre Barcelone et Marseille, destiné à acheminer du gaz puis de l'hydrogène vert.
Lancé initialement en 2003, ce projet MidCat (pour Midi-Catalogne), était défendu par Lisbonne, Madrid et Berlin mais se heurtait à l'opposition de Paris. Il visait à relier les réseaux gaziers français et espagnol via un pipeline de 190 km allant d'Hostalric, au nord de Barcelone, à Barbaira, à l'est de Carcassonne, en passant par les Pyrénées.
- Mise en garde de Zelensky -
Bruxelles a lancé une série d'initiatives pour réduire la consommation d'énergie, faire baisser les prix et assurer sa sécurité d'approvisionnement, mais les difficultés persistent.
Il y a pourtant urgence, avec des milliers d'entreprises européennes qui craignent pour leur survie, menacées par la concurrence aux Etats-Unis ou en Asie où les tarifs sont restés plus sages.
Les discussions entre les chefs d'Etat et de gouvernement s'annoncent très longues, risquant de se prolonger dans la nuit.
Les Vingt-Sept ont chacun leur propre mix énergétique, les uns s'appuyant sur le nucléaire, d'autres sur le gaz ou même le charbon pour produire leur électricité.
Ils se divisent notamment sur la question d'un plafonnement du prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité. Un dispositif de ce type est déjà appliqué en Espagne et au Portugal, où il a permis de faire chuter les prix.
Plusieurs pays dont la France demandent l'extension de ce mécanisme, dit "ibérique", à l'échelle de l'UE. L'Allemagne s'y oppose, comme plusieurs pays nordiques, dont le Danemark et les Pays-Bas, rétifs aux interventions étatiques sur les marchés.
Berlin estime que faire baisser artificiellement le prix du gaz nuirait à l'objectif de sobriété énergétique, en incitant à consommer plus.
Un projet de conclusions du sommet réclamait cependant à la Commission de préparer une proposition pour cet instrument. "Le modèle ibérique mérite d'être étudié (...) je ne veux négliger aucune piste", a déclaré mercredi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Comme lors de sommets précédents, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est adressé par visioconférence aux leaders, pour dénoncer les récentes attaques russes contre les infrastructures énergétiques du pays.
"Le leadership russe a donné l'ordre de transformer le réseau énergétique en champ de bataille. Les conséquences en sont très dangereuses, à nouveau, pour nous tous en Europe", a-t-il averti.
E.Rodriguez--AT