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L'Ukraine chiffre ses gains dans le Sud, Zelensky réclame des armes aux Européens
L'Ukraine a annoncé jeudi avoir reconquis 500 km2 de territoires dans le Sud, où sa contre-offensive met les troupes russes sous pression, et a réclamé davantage d'armes aux Européens pour "punir" la Russie.
Les troupes ukrainiennes sont à l'offensive sur tous les fronts depuis début septembre et ont déjà repris l'essentiel de la région de Kharkiv, dans le nord-est, et d'importants nœuds logistiques tels qu'Izioum, Koupiansk et Lyman (Est).
"Rien que depuis le 1er octobre et rien que dans la région de Kherson, plus de 500 km2 de territoire et des dizaines de localités ont été libérées", a déclaré jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
S'exprimant quelques heures plus tôt devant les dirigeants européens réunis en sommet, M. Zelensky a réclamé la poursuite l'aide militaire à Kiev afin que "les chars russes n'avancent pas sur Varsovie ou encore sur Prague". "Il faut punir l'agresseur", a-t-il lancé, sept mois après le début de l'invasion russe.
Signe de l'agacement du Kremlin, l'ambassadeur français à Moscou Pierre Lévy a été convoqué jeudi à cause des livraisons d'armes à l'Ukraine par Paris.
Selon elle, les forces ukrainiennes ont déployé quatre bataillons tactiques sur ce front, soit plusieurs centaines d'hommes, et "tenté à plusieurs reprises de percer les défenses" russes près de Doudtchany, Soukhanové, Sadok et Brouskinskoïé.
- "Nouvelle guerre mondiale" -
Face aux revers de l'armée russe en Ukraine et à une mobilisation chaotique en Russie qui a poussé des centaines de milliers ses compatriotes à l'exil, le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que la situation militaire allait se "stabiliser".
Alors que Moscou ne contrôle que partiellement ces zones et y est en difficulté sur le plan militaire, M. Poutine a signé mercredi une loi consacrant l'annexion de quatre régions ukrainiennes après la tenue de "référendums" d'autodétermination sans "aucune valeur légale" aux yeux de l'ONU, et dénoncés comme des "simulacres" par Kiev et ses alliés.
Autre point de friction, Moscou a fustigé jeudi des propos de M. Zelensky qui a évoqué lors d'une interview des "frappes préventives" de l'Otan contre la Russie, poussant le Kremlin à dénoncer un "appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles".
La présidence ukrainienne s'est fendue d'un message expliquant que les propos de M. Zelensky ont été mal compris et qu'il parlait de sanctions et non de frappes nucléaires.
Sur le front, des soldats ukrainiens interrogés par l'AFP ont assuré voir enfin "la lumière au bout du tunnel", grâce à leurs récents succès, après plus de sept mois d'une guerre éreintante.
"Maintenant, ça va mieux", a expliqué Bogdan, 29 ans. "Nous voyons leurs succès et cela nous inspire. Si certains pensaient que nous n'allions pas assez vite, maintenant ce n'est plus le cas !"
- Risque à Zaporijjia -
Les bombardements se sont poursuivi, notamment à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, l'une des régions que Moscou affirme avoir annexé, où une frappe a fait au moins sept morts et cinq disparus, selon le gouverneur local Oleksandr Starukh.
Dans le centre de la ville, des journalistes de l'AFP ont vu deux sites ravagés par les bombes. Sur le premier, tout ce qui était au-dessus du rez-de-chaussée s'est écroulé, faisant craindre un bilan plus élevé. A quelques centaines de mètres de là, un cratère de plusieurs mètres de profondeur était visible devant un immeuble d'habitation, au toit soufflé, tout comme la plupart des fenêtres.
"Le déblayage des décombres se poursuit, après quoi il sera possible d'établir le nombre exact de morts et de blessés", a indiqué M. Starukh sur Telegram.
Dans la région de Donetsk (est), autre territoire annexé par Moscou, au moins 14 personnes ont été tuées et 3 blessées ces dernières 24 heures dans les zones sous contrôle de Kiev, selon la présidence ukrainienne.
Kiev a également reçu jeudi la visite du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui doit aussi se rendre à Moscou prochainement.
Il est venu notamment discuter l'établissement "d'une zone de protection" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, visée régulièrement par des tirs dont Russes et Ukrainiens se renvoient mutuellement la responsabilité.
M. Grossi a insisté sur le fait que cette centrale, la plus grande d'Europe, reste "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou mercredi via un décret signé par Vladimir Poutine.
"Nous continuons à dire ce qu'il faut faire, c'est-à-dire essentiellement éviter un accident nucléaire à la centrale, ce qui reste une possibilité très, très claire", a-t-il fait valoir.
M. Zelensky a lui estimé que "seuls les spécialistes ukrainiens peuvent garantir qu’il n'y aura aucun incident à la centrale de Zaporijjia".
A.O.Scott--AT