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Salves de roquettes vers Israël après des frappes meurtrières sur Gaza
Des salves de roquettes ont été tirées vendredi depuis la bande de Gaza vers Israël, après des frappes israéliennes visant le groupe armé Jihad islamique dans l'enclave palestinienne où ont péri des combattants et des civils, dont une enfant.
Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de onze jours en mai 2021, qui avait fait 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, incluant un soldat, d'après les autorités locales.
Vendredi, les brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont lancé "plus de cent roquettes" vers le sol israélien en guise de "première réponse" aux frappes israéliennes ayant notamment tué un des chefs du groupe, Tayssir Al-Jabari.
L'armée israélienne a estimé avoir tué 15 combattants du Jihad islamique dans ses frappes ayant commencé dans l'après-midi et qui se poursuivent, ciblant notamment des sites de fabrication d'armes, selon elle.
Le ministère de la Santé à Gaza a lui fait état de dix morts, "dont une fillette de cinq ans", et de 75 blessés.
En Israël, des sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités du sud alors que des roquettes étaient tirées, mais aucune victime ni dégât n'ont été identifiés, a rapporté l'armée.
Celle-ci a fait état de 70 projectiles tirés depuis Gaza, dont onze ont atterri à l'intérieur de l'enclave palestinienne sous blocus israélien. Les roquettes restantes ont été interceptées par le bouclier antimissile israélien ou sont tombées dans des zones inhabitées en Israël.
- "Nous voulons vivre" -
"Israël a mené une opération de contre-terrorisme précise contre une menace immédiate", a déclaré le Premier ministre israélien Yaïr Lapid à la télévision. "Le Jihad islamique est un supplétif de l'Iran qui veut détruire l'Etat d'Israël et tuer des Israéliens innocents. (...) Nous ferons tout ce qu'il faut pour défendre notre peuple", a-t-il ajouté.
La première salve de frappes a notamment visé un quartier résidentiel dans le centre de la ville de Gaza. Des journalistes de l'AFP ont vu des blessés être évacués par les services de secours, des pompiers s'activer pour éteindre des incendies et des habitants se presser dans des morgues.
"Nous espérons que la situation ne va pas empirer", a témoigné Abdullah Al-Arayshi, un habitant de 22 ans. "Nous voulons vivre. Assez, les guerres, assez, la destruction. Nous sommes une génération qui a perdu son futur".
Le Jihad islamique, organisation considérée comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, a accusé l'Etat hébreu d'avoir "déclenché une guerre".
"L'ennemi sioniste a commencé cette agression et doit s'attendre à ce que nous nous battions sans relâche", a déclaré son secrétaire général, Ziad al-Nakhala, dans un entretien avec la télévision libanaise Al-Mayadeen, à Téhéran, la capitale iranienne.
Ces derniers jours, Israël avait déployé des renforts à proximité de l'enclave de 2,3 millions d'habitants, gouvernée par les islamistes du Hamas et où le Jihad islamique est bien implanté. Des routes avaient été bloquées et des trains supprimés.
- "Dangereuse escalade" -
En 2019, la mort d'un commandant du Jihad islamique dans une opération israélienne avait donné lieu à plusieurs jours d'échanges de tirs meurtriers entre le groupe armé et Israël. Le Hamas, qui a combattu l'Etat hébreu dans plusieurs guerres depuis sa prise du pouvoir en 2007, s'était lui tenu à distance des affrontements.
"A nos ennemis, et particulièrement aux responsables du Hamas et du Jihad islamique palestinien, je voudrais insister: votre temps est compté", a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense Benny Gantz.
A Ramallah en Cisjordanie, la présidence palestinienne a condamné "l'agression israélienne". L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, s'est dit "profondément préoccupé", s'alarmant dans un communiqué d'une "très dangereuse escalade".
Israël impose depuis 2007 un strict blocus à Gaza, micro-territoire miné par la pauvreté et le chômage.
L'armée israélienne a ordonné mardi la fermeture des passages frontaliers, contraignant des milliers de Gazaouis, titulaires de permis de travail en Israël, à rester chez eux. Cette fermeture a ralenti la livraison de diesel, nécessaire pour alimenter la centrale électrique de Gaza.
Cette unique centrale risque de cesser de fonctionner en raison d'un manque de carburant, avait alerté jeudi son directeur.
Environ 50 personnes quittant normalement quotidiennement l'enclave pour des soins ont également été affectées, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
A.Ruiz--AT