-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Zelensky appelle Washington à accentuer la pression sur Moscou
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
Partir ou rester? Le dilemme des parents ukrainiens à Bakhmout bombardé
Tania, quatre ans, tremble dans les bras de sa mère, les yeux grands ouverts, alors que le déluge de tirs d'artillerie résonne autour de la ville ukrainienne de Bakhmout, en première ligne de front dans l'Est.
Olena a été inventive jusqu'à présent pour essayer de cacher la vérité sur ce qui se passe à sa fille aux cheveux bouclés, mais sa créativité s'épuise.
"Parfois, je monte juste le volume de la télé (...). Si je dis constamment à l'enfant que c'est la guerre, je vais déranger son esprit. Mais je pense qu'elle comprend", dit-elle à l'AFP.
Bakhmout - l'une des rares villes encore sous contrôle ukrainien dans la région de Donetsk - est désormais au centre de l'offensive russe dans l'est du pays.
La prise de cette ville donnerait à la Russie le contrôle d'une autoroute stratégique et d'une voie d'approvisionnement, ouvrant la voie vers Kramatorsk, capitale administrative de la partie de la région de Donetsk, contrôlée par Kiev.
La famille d'Olena est l'une des rares à être restée avec leurs enfants à Bakhmout, située à seulement six kilomètres des positions russes.
Plus d'un tiers de la population de la ville qui comptait 73.000 habitants avant la guerre a fui. Samedi, le président Volodymyr Zelensky a exhorté tous les habitants de la région à évacuer.
Les rues sont presque désertes dans cette petite ville verdoyante, livrée aux chars roulant dans la rue et au rugissement constant des échanges d'artillerie.
- "Evacuation obligatoire" -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté samedi les quelques 200.000 civils restants encore dans les zones sous contrôle ukrainien de la région de Donetsk à partir dès que possible.
"Plus il y a de gens qui quittent la région de Donetsk maintenant, moins l'armée russe tuera de gens", a-t-il déclaré.
Kiev a annoncé "une évacuation obligatoire" et a promis d'aider ceux qui partiraient.
La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a motivé cette décision par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.
Mais la plupart de ceux qui refusent de quitter Bakhmout avancent à peu près les mêmes arguments: trop pauvres, trop malades, trop vieux pour recommencer dans un nouvel endroit.
"La mère de mon mari est alitée depuis cinq ans et nous ne pouvons pas l'abandonner", explique Olena.
Les récentes frappes sur la ville, qui ont fait trois morts et de nombreux blessés, ont amené certains à reconsidérer leur décision de rester coûte que coûte.
- "Plus rien à prendre ici" -
C'est le cas de Kateryna qui prend un bus d'évacuation à Bakhmout avec ses trois enfants, âgés de huit, six et deux ans et demi.
Les larmes aux yeux, ils disaient adieu à leur mari et père Artem, qui restera à Bakhmout "parce que quelqu'un doit le faire".
Un pansement couvre une partie de la joue de Kateryna, tandis que son dos est parsemé d'ecchymoses et d'égratignures, causées par des éclats d'obus.
"Nous nous attendions à ce que tout se passe bien et c'est pourquoi nous avons attendu si longtemps. Mais ce n'est pas le cas. Je vois toujours un avenir pour mes enfants ici car un jour la situation sera à nouveau stable", espère Artem.
Au centre-ville, Olena, son mari et leur fille enfourchent le petit scooter rouge qu'ils partagent tous pour se déplacer, avec la petite Tania au premier rang.
"Il n'y a plus rien à prendre ici. Quand (les Russes) viendront, tout sera détruit", a-t-elle déclaré.
"Qui va reconstruire ? Combien d'années faudra-t-il à nos enfants pour tout reconstruire?", s'interroge-t-elle.
W.Morales--AT