-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
-
Neige, pluies, crues: cinq départements du Sud en vigilance orange lundi
-
L'UE juge "injustifiées" les taxes de Pékin sur certains produits laitiers européens
-
Budget: Lecornu consulte une nouvelle fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
La mobilisation agricole faiblit mais pas de "trêve" à l'approche de Noël
-
Conflit frontalier : des discussions Thaïlande-Cambodge mercredi
-
Streptocoque A: les infections toujours plus fréquentes qu'avant le Covid mais "semblent moins sévères"
-
A Coxyde, dans l'effervescence "brueghelienne" des cyclo-cross
-
Cinq choses à attendre en 2026
-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
L'accord sur les céréales ukrainiennes signé à Istanbul
L'Ukraine et la Russie ont fini vendredi par signer, avec la Turquie et l'Onu, l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, lors d'une cérémonie inédite entre pays en guerre.
Kiev et Moscou ont signé deux textes identiques mais séparés, à la demande de l'Ukraine qui refusait de parapher tout document avec la Russie.
Les quatre délégations se sont retrouvées dans l'enceinte du palais de Dolmabahçe, sur le Bosphore à Istanbul, en présence du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, du président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que des ministres turc et russe de la Défense et du ministre ukrainien des Infrastructures.
La cérémonie s'est déroulée sous les drapeaux des protagonistes, ceux de la Russie et de l'Ukraine soigneusement séparés par les bannières bleue de l'Onu et rouge de la Turquie, qui s'offre en médiatrice depuis le début de l'invasion russe, le 24 février.
Cet accord, âprement négocié depuis avril sous l'impulsion de M. Guterres, arrivé d'urgence à Istanbul jeudi soir, va soulager les pays dépendants des marchés russe et ukrainien - 30% du commerce mondial du blé à eux deux.
Le patron de l'Onu a remercié la Russie et l'Ukraine qui ont "surmonté leurs divergences pour faire place à une initiative au service de tous".
Maintenant, l'accord "doit être pleinement mis en œuvre", a-t-il plaidé.
M. Erdogan a reconnu qu'il n'avait "pas été facile" d'en arriver là, et espéré que la signature de cet accord, qui intervient près de cinq mois après le début du conflit, allait "renforcer l'espoir de mettre fin à cette guerre".
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), 47 millions de personnes supplémentaires sont exposées à "une faim aiguë" depuis le début de la guerre.
- "Sans précédent" -
A quelques heures de la cérémonie, l'Ukraine a précisé qu'elle ne signerait "aucun document avec la Russie", mais uniquement avec la Turquie et l'ONU. Les Russes ont paraphé de leur côté un accord identique avec ces deux parties.
M. Guterres a toutefois relevé le caractère "sans précédent" de cet accord conclu entre deux pays en guerre.
Aux termes de cet accord, des "couloirs sécurisés" permettront la circulation des navires marchands en mer Noire, que "les deux parties se sont engagées à ne pas attaquer", a précisé un responsable des Nations unies ayant requis l'anonymat.
Les négociateurs ont renoncé à nettoyer la mer Noire des mines - principalement posées par les Ukrainiens pour protéger leurs côtes: "Déminer aurait pris trop de temps", a justifié l'Onu, qui a précisé que des "pilotes ukrainiens" ouvriraient la voie aux cargos dans les eaux territoriales.
L'Ukraine a suggéré que ses exportations commencent à partir de trois ports - Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk - et espère pouvoir accroître leur nombre à l'avenir.
L'accord sera valable pendant "120 jours", soit quatre mois, le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes entassées dans les silos d'Ukraine alors qu'une nouvelle récolte approche.
Un centre de coordination conjoint (CCC) doit être établi dès ce weekend à Istanbul avec des représentants de toutes les parties et des Nations unies.
Des inspections des navires au départ et en direction des ports ukrainiens auront lieu sous le contrôle du CCC, dans l'un des ports d'Istanbul, afin de répondre aux inquiétudes de Moscou, qui veut avoir la garantie que les cargos n'apporteront pas d'armes à l'Ukraine.
- "Riposte immédiate" -
Un premier cycle de négociations entre experts militaires des trois pays concernés et de l'ONU avait eu lieu le 13 juillet à Istanbul, d'où avait percé un certain optimisme.
Puis l'incertitude l'avait emporté après des exigences formulées par Moscou à l'issue du sommet tripartite Iran-Russie-Turquie mardi à Téhéran.
La Russie a finalement obtenu la garantie que les sanctions occidentales ne s'appliqueront pas, ni directement ni indirectement, à ses propres exportations de produits agricoles et d'engrais.
"Même si les produits (agricoles) russes ne sont pas concernés par les sanctions, il y a des blocages concernant le transport maritime, les assurances et le système bancaire", expliquait jeudi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
En outre, a indiqué un diplomate à New York, les Etats-Unis ont offert des "garanties" afin que des bateaux de gros tonnage soient fournis à la Russie pour faciliter l'exportation de ses céréales et de ses engrais.
En raison des sanctions, les sociétés logistiques internationales qui possèdent de tels bâtiments rechignent à travailler pour Moscou.
Les Etats-Unis avaient salué jeudi l'accord et prévenu qu'ils tenaient "la Russie pour responsable de (sa) mise en oeuvre".
Mais la méfiance reste de mise à Kiev: "Pas d'escorte russe et pas de présence russe dans nos ports. En cas de provocation, riposte militaire immédiate", a tweeté vendredi Mikhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne.
W.Stewart--AT