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Conseil de la refondation : Macron veut un calendrier et des résultats concrets
Emmanuel Macron a marqué lundi sa volonté d'ancrer le Conseil national de la refondation (CNR) dans le paysage français, réclamant des "objectifs de calendrier" et des "résultats" concrets qui puissent déboucher sur des textes de loi et des "plans d'action territoriaux".
L'objectif du CNR, qui réunit forces politiques, partenaires sociaux, entreprises et associations, est de "bâtir des consensus nationaux", a-t-il insisté en ouvrant la deuxième session plénière de cette instance à l'Elysée, après une séance inaugurale début septembre à Marcoussis (Essonne).
Problème pour le chef de l'Etat, ce CNR qu'il a appelé de ses voeux afin de réformer autrement, via la concertation, reste pour l'heure boycotté par les oppositions, une partie des syndicats et peu visible aux yeux de l'opinion.
"Il faut qu’on précise un peu le cadre de cette discussion et les objectifs calendaires et de résultats parce que sinon les gens ont le sentiment que cela ne peut pas maturer suffisamment proprement", a concédé Emmanuel Macron.
Ils vont faire un "point d'étape" des travaux menés depuis trois mois à travers 2.000 CNR territoriaux sur l'école, la santé et l'emploi, et sept CNR thématiques nationaux, du "Bien vieillir" au numérique et au logement.
- "Pompe à idées" -
"L’objectif des CNR au niveau national c’est de bâtir un cadre d’action commun et de déboucher ensuite qui sur des textes de loi, qui sur des grands plans, mais vraiment sur des transformations de nos politiques publiques", a relevé le chef de l'Etat. Au niveau local, l’objectif "n’est pas de débattre simplement, c’est de faire", "d'alimenter aussi la pompe à idées et à action".
Des projets remontant du terrain ont ainsi été présentés comme le passeport prévention santé tout au long de la scolarité, la création d'un magasin écoresponsable et solidaire dans un lycée professionnel et un laboratoire de langues dès la fin de la maternelle pour lutter contre les inégalités.
"L’idée c’est qu’ensuite on bâtisse des vraies feuilles de route et des plans d’action territoriaux", avec "un calendrier, des moyens et des choses qu’on met sur le terrain", a ajouté Emmanuel Macron.
Tout comme à Marcoussis en septembre, les oppositions ont opté pour le boycott, là où l'exécutif veut croire que la "bouderie cessera vite" devant les premiers résultats. Côté majorité, l'ex-Premier ministre Edouard Philippe, patron de Horizons, s'est aussi une nouvelle fois fait remarquer par son absence.
"Le pays a moins besoin de débats et de constats réitérés que de décisions concrètes qui répondent enfin à l’urgence de la situation", a asséné Annie Genevard (LR).
Du Rassemblement national à La France Insoumise, tous décrient en coeur un "machin", un "gadget" destiné à "contourner le Parlement" où la Macronie n'a plus la majorité absolue.
- Infusion lente -
Faux, rétorque l'Elysée : "Ce n’est ni une organisation, ni une institution donc il n'y a aucune concurrence avec le Parlement ou une quelconque autorité prévue par la Constitution".
Mais, "aux yeux de l’opinion, cela ne prend absolument pas", le CNR est perçu comme un "exercice de communication qui a l’arrière-goût laissé par le Grand débat national", relève à l'AFP le politologue Bruno Cautrès.
Lancé par Emmanuel Macron en réponse à la crise des Gilets jaunes, ce Grand débat avait donné lieu à plus de 10.000 réunions locales et près de deux millions de contributions sur internet.
Avec le CNR, "on a voulu s’approprier la symbolique gaulliste de l’après-Seconde guerre mondiale, or on n’est pas après la Seconde guerre mondiale et Emmanuel Macron n’est pas le général de Gaulle", renchérit Bruno Cautrès qui juge osé le parallèle voulu avec le Conseil national de la résistance (CNR) de 1943.
A l'Elysée, on préfère relever que les élus de l'opposition répondent présents dans les réunions locales, et que le CNR défend "une méthode d’infusion lente de transformation", pas une "communication sensationnaliste".
L'historien Jean Garrigues, beaucoup plus dubitatif, y voit "l'utopie d'une démocratie participative" dans une "société de plus en plus hyperindividualiste, hyperfracturée".
A.Moore--AT