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Biden et Macron affichent la solidité de leur alliance malgré les différends
Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont affiché jeudi avec force la solidité de l'alliance entre les Etats-Unis et la France, "deux nations soeurs dans leur défense de la liberté", malgré des différends notamment sur le projet de relance industrielle américain, jugé "agressif" par Paris.
"Les Etats-Unis ne pourraient pas demander de meilleur partenaire avec qui travailler que la France", a affirmé le président américain lors d'une brève déclaration, en soulignant que l'alliance avec la France demeurait "essentielle".
"Notre destin commun est de répondre ensemble" aux défis du monde, a avancé de son côté le président français. "Nos deux nations sont sœurs dans leur défense de la liberté".
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été reçus en grande pompe à la Maison Blanche par le président américain avec tout l'apparat associé à une visite d'Etat.
Coups de canon et hymnes nationaux à son arrivée, réunion au coin du feu dans le Bureau ovale, conférence de presse commune et dîner de gala: tout a été soigneusement calibré pour afficher la bonne entente.
L'octogénaire démocrate se fait fort, après les convulsions de la présidence de Donald Trump, de resserrer les liens avec les partenaires traditionnels des Etats-Unis, dont leur "plus vieil allié", la formule consacrée à Washington pour désigner la France.
- Sous-marins -
Cela n'avait pourtant pas très bien commencé avec son homologue français. En septembre 2021, les Etats-Unis avaient annoncé une spectaculaire nouvelle alliance militaire avec le Royaume-Uni et l'Australie, AUKUS, soufflant à la France un énorme contrat de sous-marins avec Canberra.
Joe Biden, sans revenir le moins du monde sur le fond de la décision, avait reconnu une "maladresse". Il a depuis tout fait pour apaiser Emmanuel Macron, un processus qui, selon les analystes, culmine dans cet accueil solennel à Washington.
Le président français a d'ailleurs souligné en arrivant jeudi matin que la France et les Etats-Unis devaient "redevenir frères d'armes".
D'autres différends devraient être évoqués pendant cette visite. Emmanuel Macron a ainsi déploré mercredi sur un ton particulièrement offensif les décisions économiques "super agressives" pour les entreprises européennes de son homologue américain.
Les Etats-Unis et l'Union européenne "ne sont pas sur un pied d'égalité" à cause des subventions aux entreprises américaines prévues dans le grand plan climat du président démocrate, a-t-il de nouveau regretté jeudi, interviewé par ABC.
Joe Biden veut redynamiser son industrie et rassurer une classe moyenne ébranlée par la mondialisation, tout en tenant tête à Pékin. Cela passe par une défense décomplexée des intérêts américains, sur le plan militaire - ce qu'a illustré AUKUS - comme industriel.
Emmanuel Macron a jugé mercredi que le "risque c'est que face aux défis de l'époque, les Etats-Unis regardent d'abord les Etats-Unis, c'est normal (...) et regardent ensuite la rivalité avec la Chine, et, en quelque sorte, que l'Europe et la France deviennent une sorte de variable d'ajustement".
Le président américain a en particulier fait voter un gigantesque programme d'investissements, le "Inflation Reduction Act", qui prévoit de subventionner les voitures électriques... tant qu'elles sont "Made in USA."
- Diplomatie et gala -
"Vous allez peut-être régler votre problème mais vous allez aggraver le mien", a dit Emmanuel Macron à des parlementaires américains, en insistant sur la nécessité pour la France aussi de soutenir la classe moyenne et l'emploi.
Ces choix "vont fragmenter l'Occident", a-t-il ensuite martelé devant la communauté française. Ils "ne peuvent fonctionner que s'il y a une coordination entre nous, si on se décide ensemble, si on se resynchronise".
Il a assuré que le président français tiendrait ce même "propos central" à son hôte, lui-même très attaché au sort de la "middle class".
Au-delà de ces discussions, les deux dirigeants voudront certainement afficher leur entente sur la réponse à apporter à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Et il sera intéressant de les entendre sur la Chine: Washington voudrait que les Européens partagent davantage sa préoccupation face à la montée en puissance tous azimuts de Pékin, mais la France tient à tracer son propre chemin diplomatique.
Ces graves questions seront laissées momentanément de côté pendant un dîner de gala jeudi soir.
Sur des tables chargées de chandeliers et de fleurs aux couleurs des deux pays seront servis du homard, du boeuf et un gâteau à l'orange.
Mais aussi - et la First Lady Jill Biden a particulièrement insisté sur ce point - des fromages américains.
Dont un bleu de l'Oregon qui a été la première production américaine à remporter, en 2019, les Championnats du monde du fromage.
Les toasts seront portés avec un vin pétillant américain. Mais dans des verres fabriqués en France.
L.Adams--AT