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Climat: pour "sonner l'alarme", des chercheurs veulent une accélération des publications climatiques
Cinquante scientifiques de haut niveau lancent une série de rapports annuels visant à compléter ceux du Giec et à combler les lacunes en matière de connaissances sur le climat, à l'approche de négociations cruciales de la COP28.
Dubaï accueillera à partir du 30 novembre cette conférence de l'ONU sur le climat dont l'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique, après une année marquée par des événements météorologiques dévastateurs.
Depuis 1988, le Conseil consultatif scientifique des Nations unies, qui résume les recherches sur le changement climatique, a produit des rapports d'évaluation complets et faisant autorité, par cycles de cinq à sept ans.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le monde est en voie de franchir le seuil critique du réchauffement de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, et ce au début des années 2030.
Mais ces rapports entrecoupés de longs délais - s'appuyant sur des études pouvant déjà avoir été remplacées par de nouvelles conclusions - suscitent des inquiétudes quant à leur utilité pour les décideurs politiques qui doivent composer avec une situation d'urgence climatique en constante évolution.
C'est pour cette raison que 50 scientifiques, dont de nombreux collaborateurs du Giec, se sont associés pour produire un rapport mis à jour sur le changement climatique en 2022.
Selon Peter Thorne, professeur de géographie physique à l'Université nationale d'Irlande à Maynooth et coauteur de ce rapport, "nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre" le prochain rapport d'évaluation du Giec en cette "décennie d'action".
"Si nous avançons à tâtons, nous prendrons de mauvaises décisions", a-t-il déclaré à l'AFP.
- Un "compte à rebours" -
Le premier rapport de la série évalué par des pairs, publié en juin dans la revue Earth System Science Data, indique que le réchauffement causé par les activités humaines a atteint 1,26 degré en 2022 et qu'il a augmenté à un "rythme sans précédent" de plus de 0,2 degré par décennie, au cours de la période 2013-2022.
Il s'agit là de mises à jour essentielles du rapport du Giec, publié moins d'un an auparavant.
L'augmentation des émissions de gaz à effet de serre aurait ralenti et un changement de direction pourrait être observé dans les prochaines mises à jour, constate le rapport.
En conservant les méthodes du Giec et en complétant l'ensemble des données existantes, les scientifiques ont voulu confirmer la fiabilité de leur travail et informer les décideurs participant aux négociations des Nations unies sur le climat, connues sous le nom de COP.
"Il s'agit d'un rappel annuel opportun" du changement climatique, après que la frénésie médiatique initiale autour des conclusions du Giec s'est estompée, selon Chris Smith, de l'Université britannique de Leeds, l'un des auteurs du rapport.
D'après Peter Throne, la force de ce rapport réside dans "la simplicité de la mise à jour des chiffres clés" ayant une "pertinence politique immédiate", de sorte que les négociations et les décisions soient prises avec "des informations significatives et actuelles".
"Dans un monde rationnel, ces données devraient tirer la sonnette d'alarme", renchérit-il.
Chris Smith affirme que ces résultats représentent "le chiffre le plus pertinent pour nous indiquer où nous nous situons par rapport à l'objectif de 1,5°C. (...) C'est comme un compte à rebours".
Les scientifiques ont également cherché à diffuser leurs travaux à un public plus large, avec des ingénieurs web ayant conçu un tableau de bord interactif en ligne pour présenter les données de manière plus digeste.
En comparaison, les rapports du Giec peuvent compter des milliers de pages et "faire peur au grand public", selon M. Thorne.
- "Compléter" le Giec -
Le Giec avait publié en 2018 un "rapport spécial" sur l'objectif de l'Accord de Paris de maintenir la hausse des températures à 1,5°C, ce qui avait été perçu comme un appel aux entreprises et aux nations à des mesures plus ambitieuses.
Le président du Giec, Jim Skea, a cependant rejeté l'idée de publier ce type de rapport sur une base régulière, estimant qu'ils accaparent les efforts et les ressources du groupe.
La production du nouveau rapport par le groupe de 50 scientifiques dans un court laps de temps le rend moins exhaustif, souligne Chris Smith, insistant sur le fait que leur objectif est de "compléter" le Giec, et non de le remplacer.
Les prochaines versions pourraient s'étendre aux changements des précipitations mondiales et à d'autres phénomènes météorologiques extrêmes.
H.Romero--AT