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La Californie revalorise le salaire minimum des employés de fast-food
Le salaire minimum pour les employés de la restauration rapide en Californie est passé de 16 à 20 dollars de l'heure lundi, une avancée contestée par les patrons du secteur qui craignent de devoir infliger des hausses de prix aux clients américains.
Les salariés des grandes chaînes de hamburgers ou de tacos jouissent désormais d'une rémunération minimum parmi les plus élevées des Etats-Unis.
"Cela m'aidera à respirer un peu mieux pour payer mon loyer et même mes courses", a déclaré Angelica Hernandez, qui travaille dans un McDonald's de Los Angeles.
Forte de 19 années d'expérience, jalonnées par des augmentations de "maximum 25 cents par an" réservées aux bons travailleurs, cette salariée savoure la mesure.
"L'augmentation veut dire beaucoup, (...) le travail est dur ici", a confié à l'AFP Erik Salvador, employé six à huit par jour dans un McDonald's sur le fameux Hollywood Boulevard.
L'industrie du fast-food emploie plus d'un demi-million de personnes en Californie, via des chaînes mondialement connues comme Burger King et Taco Bell, mais aussi des marques locales plus modestes comme In-N-Out.
La grande majorité des travailleurs de ce secteur sont des femmes et des latino-américains ou afro-américains, avec un salaire annuel médian de 25.800 dollars, selon Tia Koonse, de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Soit largement en-dessous du salaire médian californien, qui atteint 43.000 dollars.
"On pense souvent à tort que les travailleurs de la restauration rapide sont des adolescents qui travaillent pour de l'argent de poche ou pour le dernier iPad", a-t-elle déclaré à la presse. "En réalité, plus de la moitié d'entre eux ont plus de 25 ans et un quart sont le salaire principal du foyer."
Cette revalorisation permettra d'aider des travailleurs bien plus susceptibles que les autres de tomber sous le seuil de pauvreté officiel, a-t-elle ajouté.
La nouvelle loi de cet Etat démocrate ne s'applique qu'aux établissements qui n'offrent pas ou peu de service à table et qui comptent au moins 60 restaurants aux Etats-Unis.
Certaines chaînes assurent qu'elles devront augmenter leurs prix pour absorber les coûts, dans un des Etats les plus chers du pays, où l'inflation historique des dernières années a déjà laissé des traces.
"Tout le monde va devoir payer plus cher", a déclaré au Wall Street Journal Jack Hartung, le directeur financier de Chipotle.
- Licenciements -
Basée en Californie, cette chaîne de fast-food mexicain a augmenté ses prix quatre fois ces deux dernières années pour suivre l'inflation. Elle envisage de nouvelles hausses allant jusqu'à 9 % pour couvrir les augmentations salariales.
Les franchisés de certaines chaînes parlent ouvertement de licenciements.
A la tête de plusieurs pâtisseries Cinnabon et de magasins de bretzel Auntie Anne's dans la région de San Francisco, Alexander Johnson évoque de possibles suppressions de postes pour couvrir une mesure qui va lui coûter 470.000 dollars.
"Cela signifie que nous devons augmenter les prix, ce que nous ne voulons pas faire", a-t-il expliqué à la chaîne ABC7.
Les économistes sont divisés sur l'impact d'une revalorisation du salaire minimum, fixé à 7,25 dollars au niveau fédéral, mais qui varie considérablement d'un État à l'autre.
Selon une étude parlementaire récente, l'augmentation du salaire minimum fédéral à 17 dollars de l'heure pourrait aider 18 millions de personnes au cours des cinq prochaines années, mais pourrait entraîner la perte de 700.000 emplois.
Mais les défenseurs de la mesure estiment que les menaces de licenciements sont à la fois improbables et inutiles.
"La Californie a créé 142.000 emplois dans le secteur de la restauration rapide depuis que le salaire minimum a commencé à augmenter en 2015", rappelle Tia Koonse.
Certains salariés de fast-food sont d'ailleurs déjà payés plus de 20 dollars de l'heure dans les villes les plus chères de Californie, dit-elle. Et les grands noms de l'industrie ont enregistré des bénéfices records depuis 2018, alimentés par la pandémie.
"Sûrement qu'au lieu de licencier, ils pourraient partager une partie de ces profits avec les travailleurs les plus pauvres de Californie", conclut-elle.
W.Nelson--AT