-
Yémen: Ryad dénonce des actes très "dangereux" d'Abou Dhabi qui dément
-
CAN-2025: la critique est "plus frontale en Afrique", dit le sélectionneur ivoirien Emerse Faé
-
En Iran, les étudiants se joignent au mouvement social
-
Eurostar suspend tous ses trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles
-
Attaque de drones sur une résidence de Poutine : Kiev pointe l'absence de preuves
-
Taïwan juge que les manœuvres chinoises près de ses côtes ont échoué
-
France: l'interdiction des gobelets jetables avec du plastique repoussée de quatre ans
-
En Côte d'Ivoire, domination écrasante du parti au pouvoir et opposition au bord du gouffre
-
Feu vert à la poursuite du chantier de l'A69
-
Taïwan condamne les manœuvres militaires chinoises près de ses côtes
-
L'Arabie saoudite accuse les Emirats d'actes "extrêmement dangereux" au Yémen
-
Manifestations en Iran: le président appelle à écouter des "revendications légitimes"
-
A Londres, ambiance carnaval déjanté aux Mondiaux de fléchettes
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant la fin de l'année
-
La défiscalisation des pourboires prolongée jusqu'au vote du budget 2026
-
Mouvement social en Iran: le président appelle à écouter "les revendications légitimes" des manifestants
-
Les Bourses européennes ouvrent à plat
-
NBA: Denver s'incline et perd Jokic, les Spurs de Wemby chutent de nouveau
-
Etat d'urgence au Yémen, où Ryad accuse les Emirats d'actes "extrêmement dangereux"
-
Trump fait état d'une frappe terrestre américaine au Venezuela contre le narcotrafic
-
Sur une île chinoise proche de Taïwan, les exercices militaires nourrissent les rêves d'unification
-
La Chine mène une deuxième journée de manoeuvres militaires autour de Taïwan
-
Yémen: la coalition menée par Ryad dit avoir visé des armements livrés des Emirats pour les séparatistes
-
Décision clé attendue sur l'avenir de l'A69
-
En Floride, Trump et Netanyahu mettent en garde le Hamas et l'Iran
-
Législatives en Côte d'Ivoire: écrasante victoire du parti au pouvoir
-
Boxe: Anthony Joshua blessé dans un accident de la route mortel au Nigeria, deux proches tués
-
Tweets d'un militant égypto-britannique: Londres ordonne une enquête
-
Wall Street termine en baisse, sujette aux prises de bénéfices
-
CAN-2025: le Maroc se qualifie sans trembler face à la Zambie
-
En Floride, Trump et Netanyahu parlent de la trêve à Gaza et mettent en garde l'Iran
-
CAN-2025: laborieuse, l'Afrique du Sud rejoint l'Egypte en huitièmes
-
Trump reçoit Netanyahu en Floride et veut avancer sur la trêve à Gaza
-
Moscou accuse Kiev d'avoir attaqué la résidence de Poutine, Zelensky dénonce un "mensonge"
-
Iran: des commerçants ferment boutique pour dénoncer l'hyperinflation
-
Brigitte Bardot sera inhumée le 7 janvier à Saint-Tropez
-
Le Hamas réaffirme qu'il "ne renoncera pas" à ses armes, avant une rencontre Trump-Netanyahu
-
George Clooney, sa femme et leurs enfants obtiennent la nationalité française
-
Birmanie: le parti pro-militaire revendique la victoire après la première phase des législatives
-
La Thaïlande accuse le Cambodge, qui nie, d'avoir "violé" le cessez-le-feu
-
CNews se classe première chaîne d'info en 2025, devant BFMTV
-
La branche armée du Hamas confirme la mort de son porte-parole
-
Iran: des commerçants ferment boutique pour dénoncer la situation économique
-
Boxe: Anthony Joshua "légèrement blessé" dans un accident de la route mortel au Nigeria
-
Wall Street recule, affaiblie par la tech
-
Polémique autour d'anciens tweets d'un militant des droits humains égypto-britannique
-
Allemagne: l'emploi industriel toujours dans le rouge en 2026, selon un institut
-
Plusieurs cancers ajoutés aux maladies professionnelles des pompiers
-
Traumatisés par les morts, des soignants militaires ukrainiens en thérapie dans les Carpates
-
Top 14: Jalibert en feu, Banks indispensable, Melikidze impressionne: le XV type à mi-saison
Le traité Ceta en sursis au Sénat, piège pour l'exécutif
Entre campagne européenne et crise agricole, l'examen jeudi au Sénat du traité Ceta de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada donne des sueurs froides au gouvernement, avant un rejet possible qui mettrait en péril la ratification de cet accord décrié.
"Un coup de tonnerre politique": voilà comment le groupe communiste présente le débat qui attend la chambre haute à partir de 10H30, avec l'hypothèse d'une alliance gauche-droite de circonstance rejetant ce traité appliqué provisoirement depuis 2017, mais jamais ratifié complètement par la France.
Les sénateurs communistes ont rivalisé d'ingéniosité pour en arriver là: fait rarissime au Parlement, ils ont inscrit dans leur temps parlementaire réservé non pas une de leurs propositions de loi, mais un projet de loi du gouvernement autorisant ce dernier à ratifier ce fameux "Comprehensive Economic and Trade Agreement" (Ceta).
Signé en 2016, adopté en 2017 à l'échelle européenne, le Ceta a été validé de justesse à l'Assemblée nationale en 2019, suscitant un nombre d'abstentions record pour l'époque dans les rangs macronistes. Mais le gouvernement n'a jamais saisi le Sénat, une étape pourtant nécessaire dans le processus.
- "Déni de démocratie" -
"Depuis 2019, le gouvernement poursuit son déni de démocratie en refusant de l'inscrire ici parce qu'il sait très bien qu'il pourrait se dégager une majorité contre le texte", s'indigne le communiste Fabien Gay.
Les écologistes, les socialistes et une grande partie de la droite sénatoriale, premier groupe du Sénat, sont en effet opposés à ce traité. "Il y a encore eu un mépris du Sénat et du Parlement et ça, on n'a pas oublié", pointe le chef de file des Républicains, Bruno Retailleau.
Le Ceta, qui supprime notamment les droits de douane sur 98% des produits échangés entre l'Union européenne et le Canada, est fortement critiqué, notamment par les éleveurs français qui épinglent des importations de viande à des coûts de revient bien inférieurs aux leurs et avec des méthodes moins strictes que celles auxquelles ils sont soumis.
"A travers le Ceta, on fait entrer des produits issus d'un tout autre modèle sanitaire, qui s'affranchit de toutes les règles", invective le sénateur LR Laurent Duplomb, agriculteur de métier qui compte bien envoyer un "coup de semonce" pour dénoncer la "naïveté coupable" de la Commission européenne, en pleine campagne électorale.
Les socialistes insistent de leur côté sur le "renoncement aux ambitions environnementales" incarné par cet accord selon leur sénateur Didier Marie.
Plusieurs syndicats et associations ont appelé à un rassemblement aux abords du Sénat jeudi matin pour s'opposer au Ceta, auquel La France insoumise a annoncé participer.
Dans le camp des défenseurs de l'accord, le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester, s'est démultiplié dans les médias pour défendre le Ceta, dénonçant "l'instrumentalisation" des oppositions en pleine crise agricole et craignant d'envoyer "un signal ravageur à nos partenaires européens".
Le lobbying pro-Ceta a été assez hyperactif ces derniers jours, ont reconnu plusieurs sénateurs, sollicités par l'ambassade canadienne ou des chefs d'entreprise.
- "Mauvais message" -
Dans une tribune publiée par les Echos, plusieurs organisations patronales dont le Medef ont vanté les "résultats probants" du traité en sept ans d'application provisoire, insistant sur les chiffres des exportations françaises vers le Canada, qui ont bondi de 33% entre 2017 et 2023.
Mais au gouvernement, malgré le soutien du groupe de l'Union centriste d'Hervé Marseille (UDI), on reconnaît que cette mobilisation risque de ne pas suffire: "On est un peu court" en termes de voix, glissait mardi une source ministérielle, sans s'avancer sur la stratégie que le gouvernement adoptera en cas de rejet.
Un refus sénatorial serait loin d'être anodin, car il entraînerait un nouvel examen de l'Assemblée nationale, avec là aussi un sérieux risque de rejet.
Or, si un Parlement national acte la non-ratification du traité, cela remet en cause son application provisoire à l'échelle de toute l'Europe, à condition néanmoins que le gouvernement français notifie à Bruxelles la décision de son Parlement... ce qu'il n'est pas tenu de faire.
Actuellement, dix Etats membres n'ont pas terminé le processus de ratification et un seul l'a rejeté: Chypre. Mais Nicosie n'a jamais notifié ce rejet, ce qui permet à l'accord de continuer de s'appliquer.
M.O.Allen--AT