-
Trump reçoit Netanyahu en Floride et veut avancer sur la trêve à Gaza
-
Moscou accuse Kiev d'avoir attaqué la résidence de Poutine, Zelensky dénonce un "mensonge"
-
Iran: des commerçants ferment boutique pour dénoncer l'hyperinflation
-
Brigitte Bardot sera inhumée le 7 janvier à Saint-Tropez
-
Le Hamas réaffirme qu'il "ne renoncera pas" à ses armes, avant une rencontre Trump-Netanyahu
-
George Clooney, sa femme et leurs enfants obtiennent la nationalité française
-
Birmanie: le parti pro-militaire revendique la victoire après la première phase des législatives
-
La Thaïlande accuse le Cambodge, qui nie, d'avoir "violé" le cessez-le-feu
-
CNews se classe première chaîne d'info en 2025, devant BFMTV
-
La branche armée du Hamas confirme la mort de son porte-parole
-
Iran: des commerçants ferment boutique pour dénoncer la situation économique
-
Boxe: Anthony Joshua "légèrement blessé" dans un accident de la route mortel au Nigeria
-
Wall Street recule, affaiblie par la tech
-
Polémique autour d'anciens tweets d'un militant des droits humains égypto-britannique
-
Allemagne: l'emploi industriel toujours dans le rouge en 2026, selon un institut
-
Plusieurs cancers ajoutés aux maladies professionnelles des pompiers
-
Traumatisés par les morts, des soignants militaires ukrainiens en thérapie dans les Carpates
-
Top 14: Jalibert en feu, Banks indispensable, Melikidze impressionne: le XV type à mi-saison
-
Washington a proposé à Kiev des garanties de sécurité "solides" pour 15 ans prolongeables, dit Zelensky
-
Foot: Claude Puel, amour du jeu et discipline de fer
-
Foot: Claude Puel nouvel entraineur de l'OGC Nice "jusqu'à la fin de la saison" (club)
-
Aux Philippines, un jeu de société pour se préparer aux catastrophes naturelles
-
Le militant égypto-britannique Alaa Abdel Fattah s'excuse pour d'anciens tweets
-
La Chine lance des manoeuvres militaires simulant un blocus des ports de Taïwan
-
Kosovo: le parti du Premier ministre sortant en tête, selon les premiers résultats
-
NBA: le Thunder gronde à nouveau, les Clippers confirment leur redressement
-
La Bourse de Paris à plat avant la fin de l'année
-
La Chine lance des exercices militaires autour de Taïwan
-
Trump reçoit Netanyahu pour parler de l'avenir de la trêve à Gaza
-
La Chine entame des exercices militaires "majeurs" autour de Taïwan
-
Mexique: au moins 13 morts et 98 blessés dans un déraillement
-
Sans grand suspense, le Chinois BYD va détrôner Tesla en 2025 sur le tout-électrique
-
Mamdani, figure anti-Trump, s'installe jeudi à la mairie de New York
-
La Corée du Nord effectue deux essais de missile de croisière de longue portée
-
Ukraine: Trump se dit plus près que jamais d'un accord, sans annoncer de percée
-
CAN-2025: match épique sans vainqueur entre la Côte d'Ivoire et le Cameroun
-
Top 14: porté par un Dupont de gala contre La Rochelle, Toulouse reprend la tête
-
Italie: l'Inter reste leader, Nkunku ouvre son compteur avec l'AC Milan
-
CAN: l'Algérie de Riyad Mahrez au rendez-vous des huitièmes de finale
-
Ukraine: Trump assure que Zelensky et Poutine sont "sérieux" sur le plan de paix
-
Guinée: élection présidentielle calme, le chef de la junte grand favori
-
Les Bleus du blanc: après un week-end sans relief, place à 2026, année des Jeux
-
Ski: 5 sur 5 pour la reine Shiffrin, encore imbattable en slalom à Semmering
-
Tennis: Kyrgios gagne la "Bataille des sexes" contre Sabalenka
-
Top 14: Pau s'assure un 10e succès face à Montpellier
-
Trump s'entretient avec Poutine avant un tête-à-tête capital avec Zelensky
-
Les étudiants serbes comptent leurs soutiens pour des élections anticipées
-
Dans la torpeur hivernale de Saint-Tropez, hommages simples et sincères à "BB"
-
Italie: l'AC Milan domine Vérone avec un doublé de Nkunku
-
Zelensky rencontre Trump, en quête d'un accord pour un nouveau plan de paix
Imbroglio autour du débat entre Macron et le monde agricole au Salon de l'Agriculture
Mis sous pression par la FNSEA dont le président Arnaud Rousseau a refusé de débattre avec Macron si les Soulèvements de la Terre étaient invités, l'Elysée a finalement préféré ne pas convier à son grand débat le collectif dont le gouvernement voulait la dissolution il y a quelques mois.
Voulu par la présidence sur le modèle des grandes discussions organisées pendant la crise des "gilets jaunes", l'échange entre Emmanuel Macron et le monde agricole a été plombé avant même son ouverture, samedi, au Salon de l'Agriculture.
"L'invitation par le PR [président de la République] au #SIA d'un groupuscule dont la dissolution a été demandée par son propre gouvernement est une provocation inacceptable pour les agriculteurs. J'avais accepté de participer à un débat. Dans ces conditions, je refuse de prendre part à ce qui ne sera qu'une mascarade", a posté sur X dans la soirée de jeudi Arnaud Rousseau, le président du premier syndicat agricole.
L'invitation du collectif, qualifié d'"éco-terroriste" par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a également provoqué la colère du président des Jeunes Agriculteurs Arnaud Gaillot. "Il n'y a pas de débat possible avec ces gens violents", a-t-il posté sur X, refusant lui aussi de participer.
L'opposition s'est aussitôt engouffrée dans la brèche. "Décidément, Macron n’incarne rien d’autre que la confusion, le mépris et le désordre", a réagi la cheffe de file de l'extrême droite Marine Le Pen. Le président des Républicains Eric Ciotti a lui dénoncé un "+en même temps+ macroniste (...) insupportable".
Après quelques instants de flottement, l'Elysée a finalement décidé de ne pas convier les Soulèvements de la Terre, "pour garantir la sérénité des débats".
Ce débat doit permettre d'"esquisser l'avenir" de la filière, d'après l'Elysée. "L’ensemble des acteurs pourront donner leur point de vue, faire des propositions, confronter des idées", a promis la présidence.
Il doit durer au moins deux heures et est censé réunir les principaux responsables des syndicats agricoles (FNSEA, Jeunes agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne, etc.), mais aussi des représentants de la grande distribution et des industriels.
Plusieurs responsables d'associations environnementales sont également invités comme le Réseau Action Climat et Générations Futures.
La présidence, qui veut des échanges "ouverts, francs et transparents", "sans filtre", "dans un état d'esprit républicain" a malgré tout été contrainte de plier face à la pression des syndicats agricoles en désinvitant les Soulèvements de la Terre.
- "Rien de concret" -
Les atermoiements autour de ce débat sont survenus alors que les agriculteurs, en colère depuis plusieurs semaines, maintiennent la pression sur le gouvernement. Une centaine d'entre eux ont manifesté jeudi à Arras à l'appel de la Coordination rurale pour réclamer des "actes".
"Je ne pensais pas encore une fois redescendre dans la rue, je préférerais être dans ma ferme à travailler", mais "des annonces ont été faites et il n'y toujours rien de concret", a déploré par exemple Adrien Spriet, venu garer son tracteur devant la préfecture où une délégation a été reçue dans l'après-midi.
Dans l'Oise, des agriculteurs ont défilé à Beauvais sur 80 tracteurs jusque devant le préfecture. Des opérations escargot ont aussi eu lieu sur les routes de ce département, à l'initiative de 400 agriculteurs, d'après la FDSEA.
"On attend l'intervention du président (Emmanuel Macron) parce que ce qu'a annoncé le Premier ministre Gabriel Attal ne nous satisfait pas", a expliqué Linda Monnier, directrice de la FDSEA de l'Oise.
M. Attal se rendra vendredi en Charente-Maritime où il visitera le marché de Royan puis rencontrera notamment des représentants des agriculteurs.
- Agriculteurs espagnols -
Mercredi, le Premier ministre a récapitulé les dizaines d'engagements et chantiers déjà lancés pour répondre à la colère du monde agricole.
De nouvelles mesures ont été annoncées sur les visas des saisonniers étrangers, les pesticides, avec l'abandon d'un indicateur controversé, ou encore la rémunération. Ces déclarations n'ont pas empêché plusieurs actions de protestation un peu partout en France.
Jeudi, une vingtaine d'actions ont eu lieu sur le territoire, dont un tiers engagées depuis mercredi, selon une source policière (blocages de plateformes, bases logistiques, échangeurs autoroutiers…). Des préfectures et sous-préfectures ont aussi été visées.
D'après une source policière, des agriculteurs espagnols envisagent la semaine prochaine des blocages à la frontière avec la France, en espérant être rejoints par des agriculteurs français.
jum-vl-sm-agu/uh/or
O.Gutierrez--AT