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Argentine: l'élan dérégulateur de Milei à l'épreuve du parlement
Le parlement argentin a commencé mercredi à examiner l'ambitieux train de réformes dérégulatrices du président ultralibéral Javier Milei, un projet déja fortement amendé par un exécutif contraint à des compromis parlementaires, et voué à un débat-marathon de plusieurs jours.
La Chambre des députés a entamé à la mi-journée l'examen du texte, pompeusement baptisé "Loi des bases et points de départ pour la liberté des Argentins", qui vise "à restaurer l'ordre économique et social basé sur la doctrine libérale incarnée dans la Constitution de 1853".
Ce texte pharaonique, par tous surnommé "Loi omnibus" comportait intialement 664 dispositions, touchant quasiment tous domaines de vie publique et privée, du système électoral à l'éducation, de la culture aux privatisations, au code pénal, commercial, à la légitime défense, au divorce, à la pêche, au statut des clubs de football.
Après des semaines de tractations en commissions, il a été amputé de près plus de 280 articles, soit près de la moitié, notamment, et crucialement un ensemble de réformes fiscales - pour lequel le gouvernement a dit se laisser du temps - et une modification du calcul des retraites, hautement polémique.
Concessions rendues en partie inévitables par l'arithmétique au parlement, ou le jeune parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, n'est que troisième force.
- Quels super-pouvoirs ? -
Restent toutefois des points contentieux dans le texte devant les députés: les privatisations d'entreprises publiques - le géant pétrolier YPF en a été exclu mais 40 restent dans le viseur-, ainsi que la délégation de "super-pouvoirs" a l'exécutif au nom de l'urgence économique et sociale.
Pour le député Martin Tetaz "un tiers du projet va avoir des difficultés pour être approuvé" en l'état, et son groupe demandera des modifications.
L'aspect sécuritaire, les contrats commerciaux, le divorce sont parmi d'autres points posant encore problème.
Un influent député du parti de Milei, Jose Luis Espert, a pourtant assuré que la loi-omnibus allait être "approuvée en général et dans le détail".
Selon lui, des accords de dernière minute ont été trouvés sur "une liste d'entreprises à privatiser, certaines à 100%, d'autres moins", et sur la délégation de pouvoirs à l'exécutif, limitée "à l'énergie, la santé, l'économie et la sécurité".
Les parlementaires s'apprêtent à une session marathon, avec initialement 35 heures de débat prévues qui, de facto, s'étaleront sur plusieurs jours, et 200 prises de paroles.
Milei, un économiste de 53 ans se définissant comme anarcho-capitaliste", a créé la sensation en deux ans d'ascencion fulgurante en politique, député en 2021 puis puis président en novembre dernier, sur la base d'un programme de dérégulation et de "tronçonnage" d'un "Etat ennemi" et dispendieux.
- Loi ou pas, la stagflation déjà -
"Il n'y pas de plan B" à l'austérité budgétaire, a-t-il encore martelé ces derniers jours, pour stabiliser une économie structurellement endettée, et étranglée par une inflation hors contrôle, à 211% sur l'année 2023.
De fait, ses mesures les plus fortes à ce jour affectent déjà le quotidien de millions d'Argentins: une dévaluation brutale de plus de 50% du peso en décembre, une libération des prix - que le gouvernement précédent tentait d'encadrer tant bien que mal - et la fin des subventions aux transports, à l'énergie notamment.
La première traduction concrète a été une inflation mensuelle record à 25% en décembre, et qui devrait persister autour de 20% en janvier. Milei lui-même a prévenu que "les choses allaient empirer" dans un premier temps, avec une période de "stagflation" (stagnation de l'activité + inflation élevée) en 2024, avant, selon lui, de premiers résultats.
Mardi, le Fonds monétaire international (FMI) qui anticipait initialement pour 2024 une croissance de 2,8% en Argentine, a fortement révisé ses prévisions, et projette désormais une récession de la 3e économie d'Amérique latine, sous l'effet des mesures d'austérité.
L'Argentine devrait être en 2024 le seul pays du G20 en récession, à -2,8%, avant une reprise attendue à +5% en 2025, selon le rapport actualisé du FMI sur l'économie mondiale.
W.Morales--AT