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"Dispositif défensif" face à la menace d'un "siège" de Paris par des agriculteurs
Le gouvernement a promis dimanche un "dispositif défensif important" face à la volonté d'agriculteurs d'entamer un "siège" de Paris à partir de lundi, tandis que la FNSEA a appelé au "calme" mais prévenu que la mobilisation de la profession resterait "totale".
Alors que le Premier ministre Gabriel Attal, de retour sur le terrain, a juré "d'avancer vite" pour répondre à la colère des agriculteurs, le président du premier syndicat agricole français a exhorté le gouvernement à "aller beaucoup plus loin".
"On n'a pas bien vécu ce qui s'est passé la semaine dernière: la com', les caméras, le ballot de paille et tout ça, ce n'est pas notre truc. Ce qu'il nous faut nous, c'est des décisions dont on sent qu'elles changent le logiciel", a lancé Arnaud Rousseau, face à des paysans bloquant l'autoroute A16 à la hauteur de Beauvais (Oise).
Malgré une accalmie, de nombreuses liaisons routières sont restées coupées dimanche, de la Normandie au Gard en passant par les Pyrénées-Atlantiques et la Meuse.
Et la situation menace de se tendre avec un projet de blocage d'accès à Paris lundi à partir de 14H00.
"Tout va s'organiser dans la sécurité autour de plusieurs points de blocage sur des axes stratégiques autoroutiers importants, il va y avoir sept points de blocage tout autour de Paris", qui seront tenus "par des tracteurs, des agriculteurs", a affirmé Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs Ile-de-France, sur BFMTV.
- "Semaine de tous les dangers" -
Selon lui, "il va y avoir une organisation militaire, il est hors de question qu'un nouvel accident arrive" après celui qui a coûté la vie à une agricultrice et sa fille en Ariège.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé dimanche aux responsables des forces de l'ordre de mettre en place "un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage" par les agriculteurs du marché de Rungis, des aéroports franciliens et "d'interdire toute entrée dans Paris", selon son ministère.
"La posture reste la même: les forces de l'ordre doivent agir avec grande modération", a-t-on aussi expliqué place Beauvau.
Selon M. Rousseau, la séquence qui s'ouvre est celle d'une "semaine de tous les dangers, soit parce que le gouvernement ne nous entend pas, soit parce que la colère sera telle qu'ensuite chacun prendra ses responsabilités".
"Et je suis résolu à avancer, avancer résolument, à avancer vite", a déclaré le Premier ministre à La Riche (Indre-et-Loire). Peu auparavant, dans une ferme au nord-est de Tours, M. Attal a été interpellé sur de multiples volets de la crise: baisse des revenus, retraites faibles, complexité administrative, inflation des normes, concurrence étrangère...
"Je veux qu'on clarifie les choses et qu'on voie les mesures que l'on peut prendre, supplémentaires, sur ces histoires de concurrence déloyale", a assuré le chef du gouvernement.
- Le gouvernement "responsable" pour Marine Le Pen -
"Je lui confirme, il faut aller beaucoup plus loin", a répondu M. Rousseau, qui a présenté des dizaines de doléances au gouvernement cette semaine: "tant que ces demandes ne seront pas satisfaites, la mobilisation sera totale", a-t-il dit.
Face aux annonces du gouvernement, les réactions divergent entre ceux qui estiment avoir obtenu satisfaction et ceux qui pensent que le compte n'y est pas.
Parmi les premiers, Joël Tournier, l'un des porte-parole du mouvement à Carbonne (Haute-Garonne), avec l'éleveur Jérôme Bayle: "On a été entendus, on a eu quelques réponses" même si "tout ne sera pas parfait de suite", juge-t-il pour expliquer la décision de lever samedi le barrage emblématique sur l'A64.
Mais plus au sud à Bayonne, une centaine d'agriculteurs bloquait toujours le pont de l'A63, point névralgique du trafic de et vers l'Espagne. Les déclarations de M. Attal dimanche n'ont "répondu à rien du tout", a affirmé à l'AFP Eric Mazain, membre du bureau de la FDSEA 64, en promettant de "continuer à faire des actions" à l'avenir.
M. Attal a dévoilé vendredi des mesures d'urgence, dont l'abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), des indemnités gonflées pour les éleveurs dont les bovins ont été touchés par la maladie hémorragique épizootique, des sanctions lourdes contre trois industriels de l'agro-alimentaire ne respectant pas les lois Egalim sur les prix.
De son côté, en déplacement dans une exploitation agricole à Radinghem-en-Weppes (Nord), la cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, a dénoncé la politique agricole du gouvernement. "Ils ne remettront pas en cause le modèle" qu'ils soutiennent "au niveau de l'Union européenne", "qui est un modèle qui tue l'agriculture", a-t-elle dit, estimant qu'il fallait "sortir l'agriculture des accords de libre-échange".
Elle s'est par ailleurs refusée à se prononcer sur le blocage annoncé de Paris. "Je suis pour que le gouvernement agisse et si le gouvernement agissait, il n'y aurait pas de blocage", a-t-elle affirmé. "Qui est responsable des blocages? Le gouvernement", a-t-elle ajouté avant de tourner les talons.
A.Anderson--AT