-
Un deuxième salarié décède après l'explosion dans une usine près de Lyon
-
Colère agricole: des barrages levés, mais pour mieux revenir en janvier
-
CAN-2025: vernie, l'Egypte est la première qualifiée pour les phases finales
-
Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison
-
Foot: Gasset, enfant de Montpellier et "grand serviteur" du foot français, est décédé
-
Foot: Gasset, enfant de La Paillade et figure du foot français, est décédé
-
Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles
-
Wall Street manque de vigueur après Noël
-
Le Nigeria évoque d'autres frappes dans le cadre d'opérations "conjointes" avec les États-Unis
-
Grippe: "il est encore temps de se faire vacciner" redit la ministre de la Santé
-
Ski: duel Odermatt-Kriechmayr en super-G, Shiffrin pour passer la cinquième en slalom
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobart s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
Michelin restitue "volontairement" 4,3 millions d'euros à l'Etat
-
Nématode du pin: jusqu'à 4.000 euros de dédommagement de l'Etat par arbre contaminé et abattu
-
Vaccination, prescription: les missions du métier d'infirmière étendues
-
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
-
Les missions d'une infirmière étendues, selon un décret
-
Colère agricole: levée du barrage sur l'A63 près de Bordeaux
-
Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak coupable d'abus de pouvoir et de blanchiment
-
Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict
-
A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Razak attend son verdict
-
Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026
-
Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria
-
Enregistrements de conversations de Thomas Legrand: une enquête ouverte, nouvelle plainte du journaliste
-
Noël: le pape et Charles III appellent à la fin des conflits dans le monde
-
Les alertes aux inondations se poursuivent en Californie pour Noël
-
Négociations sur l'Ukraine: Zelensky dit s'être entretenu avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
Plus de 100.000 manifestants à Paris contre l'antisémitisme
Une foule très nombreuse adressant un signal: plus de 100.000 personnes ont défilé dimanche à Paris et des dizaines de milliers d'autres partout en France pour la "grande marche civique" contre l'antisémitisme, en présence d'une bonne partie de la classe politique française, mais sans le chef de l'Etat ni l'opposition de gauche radicale.
"Pour la République, contre l'antisémitisme": derrière ce mot d'ordre, la tête du cortège s'est élancée depuis le parvis de l'Assemblée nationale avant de s'arrêter à plusieurs reprises pour entonner la Marseillaise. Peu de pancartes ou de banderoles, mais les drapeaux tricolores étaient de sortie.
Au total, le ministère de l'Intérieur a totalisé en fin de journée 182.000 participants, dont la capitale, dans plus de 70 villes.
"Je ne pensais pas devoir manifester un jour contre l'antisémitisme", a témoigne auprès de l'AFP Johanna, 46 ans, secrétaire médicale en Seine-Saint-Denis, venue pour la seule raison qu'on ne doit pas "avoir peur d'être juif". Comme beaucoup, elle a préféré ne donner que son prénom.
Un carré de personnalités politiques, au premier rang desquelles les deux têtes du Parlement, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, à l'initiative de cette marche, ainsi que la Première ministre Elisabeth Borne, les ex-présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, et le président du Crif Yonathan Arfi.
La France compte la communauté juive la plus nombreuse d'Europe, avec environ 500.000 personnes, qui vivent côte-à-côte avec des millions de musulmans. L'augmentation des actes antisémites est un des signes d'une importation redoutée du conflit.
"Je suis juif et j'ai pas envie de me cacher pour pouvoir vivre tranquillement", témoigne Lucas, 17 ans, lycéen en banlieue parisienne.
C'est une cause pour laquelle "tout le monde devrait se sentir concerné", a jugé le grand rabbin de France Haïm Korsia, regrettant que le sujet ait tourné au pugilat politique, "une honte".
"Les postures n'ont pas leur place" dans cette manifestation, a mis en garde Elisabeth Borne dimanche matin, ciblant à la fois la gauche radicale de La France insoumise dont "l'absence parle d'elle-même", et l'extrême droite du Rassemblement national dont "la présence ne trompe personne".
- Tensions -
"Nous sommes exactement là où nous devons être", a rétorqué Marine Le Pen quelques heures plus tard depuis les Invalides, fustigeant la "petite politique politicienne" de ses détracteurs qui soulignent depuis plusieurs jours le passé antisémite de son parti.
Mais pour ses électeurs comme Christine, retraitée de 71 ans rencontrée dans la manifestation, "on est en train de faire passer le RN pour un parti anti-juif à cause des mots maladroits" de son fondateur Jean-Marie Le Pen qui "n'est pas antisémite".
La présence de l'extrême droite était cependant source de quelques tensions dans le défilé. Un groupe de militants de l'organisation juive de gauche Golem a ainsi brièvement essayé de s'opposer à sa participation au début de la manifestation.
Les partis de gauche Europe Ecologie-Les Verts, PS et PCF ont eux choisi de s'afficher derrière une banderole commune "contre l'antisémitisme et tous les fauteurs de haine et de racisme" dans une démarche de "cordon républicain" face à l'extrême droite, qui a défilé en queue de cortège.
"On ne peut pas nier qu'on connaît des voisins juifs qui ont peur", dit à l'AFP Nathalie Cassard, 53 ans, parisienne, lectrice documentaliste et électrice de gauche.
- Macron absent -
Emmanuel Macron, lui, a décidé de ne pas défiler. Le président de la République s'est adressé aux Français samedi soir, par le biais d'une lettre publiée par le journal Le Parisien. Il y a déploré "l'insupportable résurgence d'un antisémitisme débridé".
"Une France où nos concitoyens juifs ont peur n'est pas la France", a-t-il écrit, en lançant un appel à l'unité du pays "derrière ses valeurs, son universalisme".
Mais la France insoumise manquait à l'appel. Le parti de gauche radicale, accusé d'ambivalences sur l'antisémitisme, boycottait la manifestation du fait de la présence du RN. Dans un message sur X, son leader Jean-Luc Mélenchon estimait en fin de journée que les organisateurs avaient "échoué à reproduire les mobilisations générales du passé".
Signe d'une fracture grandissante, le dépôt de gerbe organisé par LFI en fin de matinée près de l'emplacement de l'ancien Vel d'Hiv a été perturbé par un groupe de contre-manifestants arborant des pancartes "Touche pas à la mémoire".
Les responsables musulmans étaient par ailleurs divisés, plusieurs organisations ayant déploré que l'appel à manifester ne comporte "pas un mot sur l'islamophobie" et pointé "les amalgames" entre islam et antisémitisme.
A.Taylor--AT