-
Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison
-
Foot: Gasset, enfant de Montpellier et "grand serviteur" du foot français, est décédé
-
Foot: Gasset, enfant de La Paillade et figure du foot français, est décédé
-
Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles
-
Wall Street manque de vigueur après Noël
-
Le Nigeria évoque d'autres frappes dans le cadre d'opérations "conjointes" avec les États-Unis
-
Grippe: "il est encore temps de se faire vacciner" redit la ministre de la Santé
-
Ski: duel Odermatt-Kriechmayr en super-G, Shiffrin pour passer la cinquième en slalom
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobart s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
Michelin restitue "volontairement" 4,3 millions d'euros à l'Etat
-
Nématode du pin: jusqu'à 4.000 euros de dédommagement de l'Etat par arbre contaminé et abattu
-
Vaccination, prescription: les missions du métier d'infirmière étendues
-
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
-
Les missions d'une infirmière étendues, selon un décret
-
Colère agricole: levée du barrage sur l'A63 près de Bordeaux
-
Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak coupable d'abus de pouvoir et de blanchiment
-
Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict
-
A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Razak attend son verdict
-
Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026
-
Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria
-
Enregistrements de conversations de Thomas Legrand: une enquête ouverte, nouvelle plainte du journaliste
-
Noël: le pape et Charles III appellent à la fin des conflits dans le monde
-
Les alertes aux inondations se poursuivent en Californie pour Noël
-
Négociations sur l'Ukraine: Zelensky dit s'être entretenu avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Un mois après l'incendie de Hong Kong, culpabilité et chagrin pèsent sur les survivants
-
Des appels à la paix attendus pour la première bénédiction de Noël du pape
-
Présidentielle au Honduras: le conservateur Asfura, soutenu par Trump, déclaré vainqueur
Après la polémique, Guillaume Meurice sera scruté dimanche sur France Inter
Sanctionné par sa direction, l'humoriste Guillaume Meurice doit faire dimanche soir son retour très attendu à l'antenne de France Inter, au terme de deux semaines agitées par sa blague polémique sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"On attend dimanche, on verra ce qu'il dira", glisse-t-on au sein de la Maison de la radio, siège du groupe public Radio France.
Signe de la tension ambiante, dans le contexte très sensible du conflit entre Israël et le Hamas: cette émission, "Le grand dimanche soir", présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.
Une décision prise "pour la sécurité des équipes", selon Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice.
Point de départ de l'affaire: une plaisanterie qu'il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre. En évoquant des idées de "déguisement pour faire peur" à Halloween, il a suggéré un "déguisement Netanyahu", "une sorte de nazi mais sans prépuce".
Cette séquence a suscité nombre de réactions indignées d'auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.
Elle a également valu à l'humoriste de 42 ans un "avertissement" de la direction de Radio France lundi, qu'il entend contester en justice.
- "Etanchéité" humour/info -
Cette sanction rare s'est doublée d'un message envoyé par la présidente du groupe public, Sibyle Veil, à l'ensemble des 4.000 salariés.
Elle y a rappelé "le devoir de responsabilité des médias, singulièrement d'un média de service public", dans le contexte géopolitique actuel.
"Cette exigence de responsabilité, de rigueur et de modération ne peut pas s'arrêter aux portes de nos rédactions, au risque de porter atteinte à tout le travail qui est fait", a-t-elle ajouté.
"L'époque est ainsi faite qu'une phrase malheureuse viralisée (sur les réseaux sociaux, NDLR) peut ternir le travail de toute une chaîne", a poursuivi Mme Veil.
Son argumentaire a surpris au sein de la rédaction.
"Il n'y a pas de malaise sur la chronique. Mais il y a des interrogations sur le fait que, dans son message, la présidente de Radio France mêle la rédaction à cette histoire de chronique", fait-on valoir à la Société des journalistes (SDJ) de France Inter, interrogée par l'AFP.
Pour les reporters sur le terrain, "c'est compliqué de travailler" sur ce conflit sensible, "mais pas plus qu'avant la chronique de Guillaume Meurice", a-t-on indiqué de même source, en soulignant "l'étanchéité" historique entre l'humour et l'information sur France Inter.
La SDJ d'Inter s'est en outre étonnée que le message de la direction ait été envoyé à l'ensemble des salariés de Radio France, ce qui a "peut-être ajouté une pièce" dans la machine.
Plus frontalement, la CGT a reproché à Sibyle Veil d'avoir donné "d'une certaine manière du grain à moudre" aux détracteurs du service public en cédant "à la pression ambiante", dans une lettre ouverte publiée vendredi.
- Pas de mea culpa -
De source interne, la direction espérait que l'humoriste fasse un mea culpa, dans l'espoir de mettre fin à la polémique.
C'est ce qu'a fait Charline Vanhoenacker sur le réseau social X (ex-Twitter): elle a reconnu le 1er novembre que la "tension" actuelle avait "été mal jaugée", tout en condamnant la "violence" des accusations d'antisémitisme.
La veille, la directrice d'Inter, Adèle Van Reeth, avait confessé son "malaise" devant un humour "discutable" et un "choix des mots (...) particulièrement malvenu".
Pour sa part, Guillaume Meurice a estimé, lundi dans le journal Le Monde, qu'il n'avait "pas commis de faute", faisant valoir que "la limite, c'est la loi": "Je pratique l'humour, la caricature, la satire politique, et l'outrance en fait partie".
En plus de la scène, l'humoriste aux cheveux poivre et sel pratique l'exercice sur France Inter depuis 2012. C'est là qu'il a développé ses chroniques et ses micro-trottoirs satiriques, à l'humour engagé très à gauche.
En mai, il a attaqué en justice les éditions Le Robert après l'annulation de la publication d'un de ses livres qui écornait le milliardaire Vincent Bolloré. Le Robert est une filiale d'Editis et donc de Vivendi, groupe de M. Bolloré, aux opinions réputées ultra-conservatrices.
L.Adams--AT