-
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon
-
Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
-
Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l'autoroute des Ultras de l'A64
-
De la "Paypal mafia" à la Maison Blanche: David Sacks, l'incontournable Monsieur IA de Trump
-
CAN-2025: La Côte d'Ivoire entame par une courte victoire la défense de son titre
-
Kosovo et Serbie "ont besoin de normaliser" leur relation, affirme le Premier ministre kosovar
-
Régulation de la tech: l'Europe s'indigne des sanctions américaines
-
CAN-2025: Mahrez et Zidane lancent parfaitement l'Algérie
-
Un an après le pire crash en Corée du Sud, des familles "exigent des réponses"
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la capitale presque à sec
-
L'Hérault sort de la vigilance orange crues, épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
La grippe continue à grimper, le pic probablement imminent
-
L'essayiste Rokhaya Diallo dénonce une caricature jugée "raciste" de Charlie Hebdo
-
Trump s'en prend avec une violence renouvelée aux "late shows" et aux chaînes de télé
-
Wall Street stable avant Noël
-
La sortie du jeu vidéo James Bond "007 First Light" repoussée de deux mois
-
Cyberattaque contre La Poste: la situation s'améliore à la veille de Noël
-
Seul étranger exploitant le pétrole vénézuélien, Chevron échappe au bras de fer Washington-Caracas
-
L'Algérie adopte une loi criminalisant la colonisation française
-
Brésil: première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération à Noël
-
Dans un Venezuela sous menace américaine, s'évader pour contrer l'angoisse
-
La Bourse de Paris termine sans changement, atone avant Noël
-
Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza
-
Aux Etats-Unis, l'angoisse des Afghans après le meurtre d'une militaire
-
Avec l'euro, la crainte de la vie chère dans les campagnes bulgares déshéritées
-
A Damas, les chrétiens célèbrent Noël sous haute sécurité
-
Prisonniers en Ukraine, deux soldats nord-coréens rêvent d'une "nouvelle vie" au Sud
-
Russie: deux policiers tués par un engin explosif à Moscou
-
Brandt: un industriel propose de sauver 150 emplois sur le site d'Orléans
-
Jamais sans mes vaches? Comment faire un Salon de l'agriculture en pleine crise sanitaire
-
Sanction américaine: Macron et la classe politique derrière Breton, sauf au RN divisé
-
Régulation de la tech: Washington sanctionne des Européens, l'Europe s'alarme
-
Japon: après les attaques d'ours, leur viande s'invite dans des restaurants
-
Thierry Breton, l'ancien commissaire européen devenu paria aux Etats-Unis
-
Brandt: un projet de reprise prévoit de sauver 150 emplois à Orléans
-
Rome impose à Meta des mesures permettant l'arrivée sur WhatsApp d'autres IA
-
L'Hérault encore sous l'eau, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
-
Ukraine: Washington propose un gel du front, les questions territoriales en suspens
-
Mobilisation agricole: jour de réveillon de Noël sur les barrages du Sud-Ouest
-
Le président du Salvador menace de libérer tous les prisonniers de sa méga-prison
-
La Bourse de Paris atone, dans des volumes d'échanges faméliques à la veille de Noël
-
BP accélère sa révolution en cédant une part majoritaire de sa filiale Castrol
-
Coup de pouce de l'UE à la filière du plastique recyclé
-
L'Inde met en orbite son satellite le plus lourd
-
Murree, la brasserie historique du Pakistan, se réjouit d'avoir obtenu une licence d'exportation
-
"Stranger Things" tire sa révérence: 5 choses à savoir sur la série phénomène
-
La cyberattaque contre La Poste perd en intensité à deux jours de Noël
-
Fin de la vigilance rouge crues dans l'Hérault, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
A l'ONU, Zelensky tente de rallier le monde entier derrière l'Ukraine
Le président Volodymyr Zelensky a accusé mardi à l'ONU la Russie de commettre un "génocide" en Ukraine, s'efforçant de rallier à sa cause des pays du Sud parfois sceptiques en leur disant qu'ils avaient eux aussi un intérêt en la victoire de Kiev.
La déportation par la Russie de "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens est "clairement un génocide", a-t-il accusé à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, où il a aussi dénoncé le fait que la Russie se serve de l'alimentation et de l'énergie nucléaire "comme d'une arme" ce qui impacte l'Ukraine comme "le reste du monde".
Il a encore invité les dirigeants de la planète opposés à l'agression russe à l'aider à préparer "un sommet de la paix".
"Pour la première fois dans l'histoire moderne, on a l'occasion de faire cesser cette agression selon les termes du pays attaqué", a-t-il lancé.
Habillé comme de coutume en treillis militaire, M. Zelensky a été longuement applaudi à son entrée dans l'enceinte, sous les yeux de l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU Dmitry Polyanskiy, présent à la table russe.
Dans la matinée, le président américain Joe Biden a fustigé la Russie qui "croit que le monde va se lasser et la laisser brutaliser l'Ukraine sans conséquence".
"Si nous laissons l'Ukraine être démembrée, l'indépendance des nations est-elle encore garantie? La réponse est non", a-t-il insisté, sous les applaudissements du président ukrainien et de la salle.
M. Zelensky a encore averti du fait que les voisins de la Russie étaient en première ligne. "La Russie a quasiment avalé le Bélarus. Elle menace évidemment le Kazakhstan et les Etats baltes", a-t-il avancé.
En marge de cette grand-messe annuelle, le président américain a eu une rare rencontre avec les dirigeants de cinq pays d'Asie centrale, insistant sur "les principes partagés de souveraineté, d'indépendance et d'intégrité territoriale".
"Ces principes comptent aujourd'hui plus que jamais", a-t-il assuré.
- "Dialogue" -
Depuis l'invasion russe, une écrasante majorité de pays a adopté à l'Assemblée générale de l'ONU plusieurs résolutions soutenant l'Ukraine et son intégrité territoriale ou réclamant le retrait russe.
"Nous allons intensifier nos efforts pour mettre fin à la guerre grâce à la diplomatie et le dialogue, sur la base de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan, soulignant que "la guerre n'aura aucun vainqueur et la paix aucun perdant".
En Ukraine, "aucune solution ne sera durable si elle n'est pas basée sur le dialogue", a insisté de son côté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui doit s'entretenir mercredi avec Volodymyr Zelensky.
"Beaucoup a été investi dans des armes et très peu dans le développement", a-t-il déploré, tandis que le Sud-africain Cyril Ramaphosa dénonçait de même les sommes dépensées pour la guerre plutôt que dans le financement du développement des pays plus vulnérables.
Le président iranien Ebrahim Raïssi, dont le pays est allié de Moscou, a, lui, accusé les Etats-Unis de "jeter de l'huile sur le feu" dans le conflit en Ukraine.
- "Monde sens dessus dessous" -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a, lui, peint un très sombre tableau d'un "monde sens dessus dessous", où les tensions géopolitiques "s'aggravent" et le réchauffement climatique "compromet le plus directement notre avenir".
Symbole de cette "compilation" de crises, les inondations de Derna en Libye, "triste instantané de l'état de notre monde, emporté par le torrent des inégalités et des injustices, et paralysé devant les défis à relever", a-t-il déploré.
Les milliers de personnes qui ont perdu la vie "ont été victimes de plusieurs fléaux. Victimes d'années de conflit. Victimes du chaos climatique. Victimes des dirigeants, qui, là et ailleurs, n'ont pas su trouver la voie de la paix".
En prélude à l'Assemblée générale lundi, les pays en développement ont rappelé le reste du monde à leurs promesses d'améliorer le sort de l'humanité d'ici à 2030, insistant notamment sur une réforme de l'architecture financière internationale.
Une demande faite de façon répétée par Antonio Guterres, qui y voit une raison de la fragmentation du monde.
Hormis les Etats-Unis, aucun autre membre permanent du Conseil de sécurité (France, Royaume-Uni, Chine, Russie) n'est représenté au plus haut niveau. Des absences que certains diplomates voient comme un mauvais signe pour l'ONU.
E.Rodriguez--AT