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Emeutes: bus et tramways à l'arrêt le soir partout en France
Le ministère de l'Intérieur a ordonné vendredi aux préfets d'interrompre bus et tramways sur tout le territoire à partir de 21H00, afin de limiter la propagation des émeutes qui visent aussi les infrastructures de transport.
Cette mesure annoncée par le ministre Gérald Darmanin intervient après trois nuits d'émeutes avec bâtiments incendiés, magasins pillés et bus et tramways attaqués par des bandes d'émeutiers un peu partout en France.
En Ile-de-France, avant même cette annonce, Ile-de-France Mobilités (IDFM) avait annoncé la fin des services de bus et tramways à 21H00 tous les soirs "jusqu'à nouvel ordre", comme c'était déjà le cas jeudi.
Bilan: 12 bus totalement incendiés et un treizième partiellement endommagé. "Les bus servent tous les jours aux habitants de banlieue (...) c'est une structure de transport populaire", a déploré le patron de la RATP Jean Castex devant les carcasses calcinées.
Ailleurs en Ile-de-France, 18 bus ont été brûlés à Provins (Seine-et-Marne) et, au total, Ile-de-France Mobilités a dénombré une trentaine de véhicules détruits.
Des décisions de fermeture de réseaux de transports ont été prises un peu partout en France tout au long de la journée. A Marseille, tout le réseau sera mis à l'arrêt dès 19H00, métro compris.
Dès le milieu d'après-midi, Bordeaux, Grenoble ou Pau annonçaient la fin du service des bus et tramways pour 21H00.
A Saint-Etienne, "en raison des multiples incivilités survenues la nuit dernière", la fermeture était annoncée pour 20H00 et même 19H30 à Metz, "en raison de l'appel d'organisations politiques à manifester en centre-ville à 20h00", selon le maire François Grosdidier (LR).
- Décision "injuste socialement" -
Cette interruption inhabituelle des services publics de transport en raison des émeutes soulève quelques interrogations.
Plusieurs fédérations syndicales d'Ile-de-France (CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires) ont condamné dans un communiqué la décision d'arrêter bus et tramways, jugée "injuste socialement et totalement contraire à l'obligation de continuité de service public".
Chez les syndicats de la RATP en revanche, certains appellent à des mesures plus drastiques encore. "Il faut fermer le réseau ferré aussi (métro et RER)", a réclamé Jean-Christophe Delprat, responsable RATP à FO-Transports.
"On estime que les mesures ne sont pas suffisantes parce qu'il y a un climat de violence tel qu'on ne peut pas se permettre de laisser les conducteurs de métro, les agents de station qui sont souvent des femmes qui travaillent seules, sans sécurité", a-t-il ajouté.
La RATP, qui exploite le métro et les lignes A et B du RER, se contente pour l'instant de fermer les stations où les émeutes sont les plus violentes, comme à Nanterre-Préfecture, non loin de là où un policier a tué Nahel, mardi.
Pour Arole Lamasse, secrétaire général de l'Unsa-RATP, les mesures vont "dans le bon sens" mais "il faudrait que dans les zones identifiées comme les plus dangereuses, on arrête les bus à partir de 17H00".
Le syndicaliste dit également avoir demandé à ce que les opérations de contrôle dans les transports cessent pour que "les salariés soient mobilisés pour de l'information et de l'orientation des voyageurs".
Ch.P.Lewis--AT