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Les Soulèvements de la terre veulent contester leur dissolution devant le Conseil d'Etat
Le gouvernement a dissous Les Soulèvements de la terre (SLT) mercredi en Conseil des ministres, en reprochant au collectif d'"appeler" et de "participer" à des violences, une décision aussitôt contestée devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.
"On ne dissout pas un soulèvement", a réagi le collectif sur Twitter, saluant les marques de soutien. Des "actions ressurgiront partout, dissolution ou non", a-t-il ajouté.
En fin d'après-midi, ses avocats Mes Raphaël Kempf et Ainoha Pascual ont annoncé le dépôt prochain d'un recours auprès du Conseil d'Etat, devant lequel un rassemblement de soutien a eu lieu en présence d'élus de gauche et de la militante du climat Greta Thunberg. Des rassemblements sont aussi prévus dans la soirée dans plusieurs villes dont Nantes et Marseille.
Les avocats contestent la base juridique de la dissolution, les Soulèvements n'étant pas une entité déclarée mais un "mouvement protéiforme", selon eux, à l'image des mouvements féministe ou écologiste.
"C'est une question de droit de manifester et de défense de la vie", a abondé Greta Thunberg, présente à Paris en marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial.
"Sous couvert de défendre la préservation de l'environnement", ce mouvement "incite à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence", écrit le gouvernement dans son décret de dissolution.
Mais, "aucune cause ne justifie les agissements particulièrement nombreux et violents" auxquels il "appelle et provoque" et "auxquels ses membres et sympathisants participent", ajoute le décret.
Pour appuyer son argumentaire, le gouvernement liste dans le décret une série d'actions menées par SLT qui ont entraîné des "destructions matérielles" et "des agressions physiques contre les forces de l'ordre".
Le gouvernement avait engagé la procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements entre gendarmes et opposants aux retenues d'eau de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) dont il avait imputé la responsabilité au mouvement.
La procédure, restée bloquée pendant plus de deux mois, a finalement abouti après une nouvelle manifestation soutenue par SLT ce weekend, contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin, marquée par des échauffourées.
SLT, né en janvier 2021 dans l'ex-ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, a appelé à des rassemblements mercredi soir devant les préfectures pour montrer la résilience du mouvement, qui a d'ailleurs donné rendez-vous le 18 août à Sainte-Soline pour le départ d'un convoi en tracteurs et en vélos en direction de Paris.
- "Dissolution politique" -
En parallèle, une vague d'interpellations de militants écologistes a eu lieu mardi dans l'enquête sur l'action menée fin 2022 contre une cimenterie Lafarge de Provence et soutenue par SLT. Seize personnes étaient toujours en garde à vue mercredi, a dit à l'AFP une source proche du dossier. Ces arrestations ont été effectuées en Loire-Atlantique, notamment à Notre-Dame-des-Landes, et dans la région marseillaise.
C’est "la première fois que la France utilise les moyens de l’anti-terrorisme contre des militants écologistes", a estimé auprès de l'AFP Basile Dutertre, un des porte-parole des SLT qui vit de longue date dans l'ancienne ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
La dissolution et les arrestations ont été dénoncées par une partie de la gauche.
"J'y vois une vraie dérive et une perte de sang-froid", a déclaré mercredi le député écologiste Julien Bayou. "Le président de la République ne cesse de criminaliser les mouvements sociaux", "c'est dangereux", a-t-il dit.
"Vous resterez comme ceux qui n'ont finalement rien compris aux enjeux" du climat, a commenté sur Twitter la députée EELV Sandrine Rousseau en mentionnant Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, avait lui regretté mardi que les activistes soient "réprimés comme des terroristes qu'ils ne sont pas".
La Ligue des droits de l'homme (LDH) a elle dénoncé une "remise en cause des libertés d'association, de manifestation, d'expression, ainsi que des droits de la défense" et appelé à "rejoindre les rassemblements de soutien" à SLT.
Les Soulèvements revendiquent une base "extrêmement variée". Une soirée de soutien en avril avait attiré diverses personnalités politiques, artistiques et scientifiques.
H.Romero--AT