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Des entreprises promettent d'embaucher des dizaines de milliers de réfugiés en Europe
D'un côté, des exilés souvent sans emploi, de l'autre une pénurie chronique de main-d'oeuvre. C'est dans ce contexte qu'une quarantaine d'entreprises, dont des mastodontes comme Amazon, se sont engagées lundi à embaucher des dizaines de milliers de réfugiés dans toute l'Europe, dans une opération "gagnant-gagnant".
Au total, ces promesses d'embauches et de formations sur les trois prochaines années, annoncées par 41 grandes entreprises, auront "un impact direct sur 250.000 réfugiés" pour lesquels cela doit générer "chaque année plus de deux milliards d'euros en revenus", a assuré à l'AFP Hamdi Ulukaya, fondateur de l'ONG Tent Partnership for Refugees qui a organisé ce sommet à Paris à la veille de la Journée mondiale des réfugiés.
Dans le détail, les promesses d'embauches fermes doivent concerner le recrutement de 13.680 réfugiés. Amazon a ainsi fait part de son intention d'embaucher au moins 5.000 réfugiés, les chaînes d'hôtels Hilton et Marriott 1.500 chacune ou encore 500 pour la multinationale française Teleperformance.
Par ailleurs, les principales agences d'intérim (Adecco, ManpowerGroup, Randstad) se sont également engagées à "connecter 152.000 réfugiés à des emplois", tandis que d'autres entreprises ont promis de former "plus de 86.000 réfugiés", selon Tent.
Ces promesses, qui doivent permettre de répondre aux "pénuries de main-d'œuvre" alors que "l'Europe fait face actuellement à sa plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale" avec l'exode généré par le conflit en Ukraine, constituent "l'ensemble d'engagements le plus important jamais pris par des entreprises pour faire progresser l'intégration économique des réfugiés", d'après cette organisation.
- Emotion ukrainienne -
Ce niveau d'engagement s'explique en partie par la vague d'émotion générée par le mouvement de déplacés ukrainiens, estime Hamdi Ulukaya. Ancien réfugié lui-même, le fondateur de Tent est devenu milliardaire aux Etats-Unis grâce à son entreprise agroalimentaire Chobani.
"Les gens soutiennent ces femmes réfugiées ukrainiennes. Ce qui leur est arrivé a eu un impact énorme sur les entreprises qui ont fait ces promesses", a-t-il estimé.
"Cette manifestation sans précédent de soutien de la part d'entreprises (...) sera essentielle pour permettre à des dizaines de milliers d'Ukrainiens de subvenir à leurs besoin", a aussi déclaré lors de l'événement Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne, estimant que ces embauches pouvaient créer une situation "gagnant-gagnant".
Pour l'heure, les réfugiés peinent à s'intégrer sur le marché, notamment en raison de la barrière de la langue qui reste le principal frein à leur recrutement, ont souligné la semaine dernière dans une étude le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU et le comité français de la Chambre de commerce internationale.
Les organisations, qui ont interrogé 225 entreprises françaises, ont également relevé que 80% des entreprises n'employant pas de réfugiés déclaraient "ne pas être informées, ou pas suffisamment" sur l'employabilité de ces personnes, qui ont le droit de travailler.
- Promesses en l'air ? -
Hasard du calendrier, une autre étude publiée lundi par Bpifrance montre que, malgré les difficultés de recrutement, seuls 29% des dirigeants de PME et d'entreprises de taille intermédiaire dans l'industrie envisagent de recruter des collaborateurs étrangers dans les cinq prochaines années.
Dans ces entreprises qui emploient de 10 à 5.000 salariés, 54% des 2.454 patrons de l'échantillon ne savent pas s'ils vont embaucher des étrangers (sans que les réfugiés soient distingués) alors que 62% d'entre eux reconnaissent avoir du mal à recruter.
Alors les promesses d'embauches formulées lundi vont-elles se heurter à la réalité du marché?
"On ne balance pas des chiffres en l'air", a défendu Hamdi Ulukaya. "Notre expérience des derniers sommets de ce genre montre que non seulement les entreprises respectent leurs engagements, mais qu'elles les surpassent", notamment parce que ces embauches dépassent le simple "engagement humanitaire": "Les entreprises savent que c'est bénéfique pour le business", a-t-il insisté.
Le patron espère également que cette grand-messe permettra d'insuffler "un élan". "Quand ces entreprises emblématiques disent +On va les embaucher et les former+, ça crée un effet boule de neige et les petites entreprises peuvent (s'en inspirer pour) commencer à embaucher."
Quant aux principaux intéressés, a conclu Hamdi Ulukaya, "le moment où un réfugié obtient un travail, c'est le moment où il cesse d'être un réfugié".
E.Flores--AT