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Sur la dette, le match nul de Biden et du républicain McCarthy
Le président américain Joe Biden et le chef républicain Kevin McCarthy avaient beaucoup à perdre et pas grand-chose à gagner dans les tractations pour éviter un défaut de paiement américain. Et c'est bien ce qui s'est passé.
En jeu, rien de moins que la solvabilité de la première puissance mondiale et donc, l'équilibre économique et financier mondial.
Après des discussions difficiles et arides, les démocrates de Joe Biden, et les républicains emmenés par Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants, se sont mis d'accord pour suspendre le plafond d'endettement public des Etats-Unis jusqu'en janvier 2025.
Le Congrès doit achever de sceller cet accord, alors qu'approche la date fatidique du 5 juin, à laquelle le gouvernement fédéral se retrouverait sans cela à court de liquidités.
Mais l'enjeu était aussi politique, tant pour Joe Biden, candidat à sa réélection en 2024, que pour Kevin McCarthy, difficilement élu au perchoir de la Chambre et qui doit composer avec un groupe remuant d'élus trumpistes.
- "Sauver la face" -
Au final, chaque camp "a pu sauver la face puisqu'aucun parti n'a eu tout ce qu'il voulait", analyse Sarah Binder, professeure de science politique à l'université George Washington.
Les républicains peuvent se vanter d'avoir obtenu le gel de certaines dépenses publiques et d'avoir obligé Joe Biden à négocier sous la menace d'un défaut de paiement.
Les démocrates se félicitent eux d'avoir préservé les régimes de prestations sociales, l'aide à l'Ukraine et leurs grands plans d'investissement.
"Biden est évidemment en meilleure posture que si le pays entrait en crise économique", note Julian Zelizer, professeur d'histoire et de politiques publiques à l'université de Princeton.
Le démocrate de 80 ans a essuyé quelques critiques dans son propre camp, certains parlementaires le jugeant trop effacé dans les discussions - bien que, selon la Maison Blanche, il ait multiplié les coups de fil en plus de recevoir plusieurs fois Kevin McCarthy dans le Bureau ovale.
"Cela semble un peu déplacé", juge Sarah Binder, pour qui le président a pris "deux décisions clé".
La première a été de déléguer les discussions à sa directrice du Budget Shalanda Young, une experte des débats budgétaires très estimée dans les deux partis.
La seconde décision du président, qui a été sénateur pendant près de quarante ans et qui se vante à la moindre occasion de son sens du compromis, a été selon la politologue de faire "profil bas" pour éviter d'engager trop de crédit politique.
Quant à Kevin McCarthy, "il sort de cette affaire en donnant l'impression qu'il arrive à maintenir l'unité" au sein de son groupe parlementaire, divisé entre modérés et représentants de la droite radicale, affirme Julian Zelizer.
- "Coriaces" -
Le leader républicain s'est aussi offert une tribune médiatique de premier choix, profitant de l'espace laissé par Joe Biden pour multiplier les points presse et les déclarations.
Les deux hommes ont même, ce qui est notable dans un climat politique parfois très violent aux Etats-Unis, échangé quelques amabilités.
Le président américain a estimé que Kevin McCarthy avait discuté "de bonne foi" et "tenu parole". Le républicain a lui loué les négociateurs envoyés par la Maison Blanche, "très intelligents" et "coriaces".
Un match nul, donc, avec peu de conséquences à long terme, en particulier en vue de l'élection présidentielle, puisque ce sujet du plafond de la dette est difficilement compréhensible hors de la bulle politico-médiatique de Washington.
Arracher ce genre de compromis plus ou moins à la dernière minute est en réalité "une constante" de la vie politique américaine, rappelle Sarah Binder, et ce en dépit de la "dramatisation" des derniers jours.
Julian Zelizer insiste lui sur le fait que l'accord trouvé sur le budget et la dette ne signifie pas, loin de là, que républicains et démocrates vont s'engager dans une voie plus consensuelle.
"Ce serait mieux de voir cela sur une loi normale, comme une réforme du système d'immigration", indique-t-il. "Mais là on parlait de la version économique et budgétaire d'une guerre nucléaire (...). Il n'y avait pas vraiment d'autre option" que le compromis.
A.Williams--AT