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Les Etats-Unis déploient 24.000 agents à leur frontière sud face à l'afflux de migrants
Les Etats-Unis ont déployé mercredi plus de 24.000 agents à leur frontière avec le Mexique et adopté de nouvelles restrictions au droit d'asile, avant de lever une mesure sanitaire qui verrouillait l'accès au pays depuis le début de la pandémie.
Anticipant un afflux de migrants aux portes du pays, le ministre de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas a reconnu qu'il était possible que "les jours et semaines à venir" soient "très difficiles". Il a indiqué que les autorités observaient déjà "un nombre élevé d'arrivées dans certains secteurs".
La veille, le président démocrate Joe Biden était allé jusqu'à admettre que la situation serait "chaotique" à l'expiration du dispositif dit "Titre 42", jeudi à 23h59 heure de Washington.
Cette règle, censée limiter la propagation du Covid-19, conférait la possibilité aux autorités américaines de refouler immédiatement tous les migrants entrés dans le pays, y compris les demandeurs d'asile. En trois ans, elle a été utilisée à 2,8 millions de reprises.
A l'approche de sa levée, les villes frontalières comme Brownsville, Laredo et El Paso ont vu arriver de nombreux candidats à l'exil, venus principalement d'Amérique latine mais aussi de Chine, de Russie ou de Turquie.
A El Paso, des centaines de personnes dorment dans les rues. Le maire Oscar Leeser s'attend à une vague de "12.000 à 15.000 personnes" en fin de semaine.
Pour aider les autorités locales, le gouvernement a annoncé mercredi le déploiement de "plus de 24.000 agents et forces de l'ordre, ainsi que plus de 1.100 coordinateurs" de la police aux frontières. C'est sans compter les 1.500 soldats dépêchés par le ministère de la Défense, en renfort des 2.500 déjà sur place.
- Deux à trois fois plus de vols -
En parallèle, les ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure ont finalisé de nouvelles restrictions au droit d'asile. Annoncées en février, elles ont fait l'objet d'une procédure obligatoire de consultation et entreront en vigueur dès jeudi soir.
Dans le cas contraire, leur demande sera présumée illégitime et ils pourront faire l'objet d'une procédure d'expulsion accélérée, leur interdisant pendant cinq ans l'entrée sur le sol américain.
"Aux personnes qui pensent faire le voyage jusqu'à notre frontière sud, il faut que vous sachiez que les passeurs ne pensent qu'à leurs profits (...). Ne croyez pas leurs mensonges. Ne risquez pas votre vie et vos économies pour vous retrouver expulsés des Etats-Unis", a lancé M. Mayorkas lors d'une conférence de presse.
Les Etats-Unis prévoient d'augmenter les vols de rapatriement, qui doubleront ou tripleront pour certaines destinations. Quelque 7.000 places supplémentaires seront créées dans les centres de rétention, afin que les migrants ne disparaissent pas dans le pays en attendant l'examen de leur dossier.
Pour encourager les voies légales d'immigration, Washington a prévu d'ouvrir à terme une centaine de "centres régionaux de gestion", situés en dehors du pays, et où seront étudiés les dossiers des candidats à l'émigration. Les premiers sont prévus en Colombie et au Guatemala.
- Confusion -
Ces changements créent une grande confusion chez ceux qui rêvent de l'eldorado américain. "On ne sait pas ce qui se passe", confie Michel, un Vénézuélien croisé par l'AFP à Ciudad Juarez, au Mexique, à quelque 300 mètres de la frontière.
Ces nouvelles règles ont été vivement critiquées par les associations de défense des migrants, qui accusent Joe Biden de mener une politique migratoire pas si différente de son prédécesseur Donald Trump.
"Le président Biden vient d'ouvrir une nouvelle période d'immense souffrance pour des personnes subissant déjà violence et persécution", a dénoncé l'organisation de défense des droits civiques ACLU. "En agissant ainsi, il finit le travail de Trump plutôt que de réaliser ses propres promesses de campagne".
Les républicains, vent debout contre la levée du "Titre 42", lui font en revanche un procès en laxisme, l'accusant d'avoir transformé la frontière en "passoire".
Le président de 80 ans, qui vient d'annoncer sa candidature pour un second mandat en 2024, tente de désamorcer ces critiques en se livrant à un véritable numéro d'équilibriste, alternant les messages de fermeté et d'humanisme.
A côté des nouvelles restrictions, son administration octroie en effet 30.000 visas supplémentaires par mois aux ressortissants de Cuba, Venezuela, Guatemala et Haïti.
N.Walker--AT