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UBS absorbe Credit Suisse dans l'espoir de rétablir la "confiance"
A l'issue d'intenses négociations, le premier groupe bancaire suisse UBS va racheter son rival en difficultés Credit Suisse pour une bouchée de pain et avec d'importantes garanties du gouvernement, qui espère ainsi avoir échappé à une crise majeure et regagner la "confiance" des investisseurs du monde entier.
Du Trésor américain à la Banque centrale européenne (BCE) en passant par Londres, l'annonce de ce rachat a été aussitôt saluée par plusieurs pays et banques centrales qui craignaient un nouvel emballement des marchés, déjà rendus fébriles par la récente faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis.
Le montant du rachat de Credit Suisse, qui traversait une intense phase de turbulences depuis le début de la semaine, s'élève à 3 milliards de francs suisses (3,02 milliards d'euros), payables en actions UBS, pour une banque qui en valait près du triple vendredi à la clôture de la Bourse.
Elle crée un géant bancaire comme la Suisse n'en avait encore jamais connu et suscite des inquiétudes sur de possibles suppressions d'effectifs.
"C'est le meilleur moyen d'assurer la confiance", a lancé le président de la Confédération helvétique, Alain Berset au cours d'un point de presse en début de soirée à Berne pendant lequel il a annoncé l'accord.
Cette solution "n'est pas seulement décisive pour la Suisse (...) mais pour la stabilité de l'ensemble du système financier" mondial, a souligné M. Berset en présence des présidents des deux géants bancaires, Colm Kelleher pour UBS et Axel Lehmann pour Credit Suisse.
La ministre des Finances, Karin Keller-Sutter, a déclaré que la faillite de Credit Suisse aurait pu provoquer "des dommages économiques irréparables". "Pour cette raison, la Suisse doit assumer ses responsabilités au-delà de ses propres frontières."
La présidente de la BCE Christine Lagarde a aussitôt salué "l'action rapide" des autorités suisses et estimé que ce rachat allait "contribuer à rétablir des conditions de marché ordonnées".
Côté américain, la secrétaire au Trésor Janet Yellen et le président de la Réserve Fédérale (Fed) Jerome Powell se sont dits "satisfaits", tout comme le gouvernement britannique.
- Course vers l'abîme-
La fusion entre ces géants, qui font tous deux partie du club très fermé des 30 établissements bancaires trop importants pour faire faillite, a donc été annoncée à temps pour l'ouverture des marchés asiatiques dans l'espoir d'empêcher une panique généralisée.
Le secteur bancaire est sous tension depuis que les grandes banques centrales ont augmenté fortement leurs taux afin d'essayer de maîtriser l'inflation. Nombre d'établissements ont omis de se préparer après avoir eu accès, pendant des années, à de l'argent pas cher.
La récente faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis et d'autres banques régionales américaines a augmenté l'angoisse des investisseurs et les a poussés à vendre les titres des banques considérées comme les maillons faibles.
C'est le cas du Credit Suisse qui, depuis 2 ans, va de scandales retentissants en revers et a eu soudainement du mal à accéder des liquidités à des prix raisonnables.
Une bouée de sauvetage de 50 milliards de francs suisses lancée mercredi par la Banque centrale suisse, après une journée noire en Bourse, n'a donné qu'un bref répit à la banque.
Les autorités de régulation et le gouvernement fédéral ont dû faire face à une pression immense des principaux partenaires économiques de la Suisse pour assainir la situation.
- Garanties -
UBS, qui a passé plusieurs années à se redresser après le choc de la crise financière de 2008 et un sauvetage massif de l'Etat, commence à récolter les fruits de ses efforts et il a fallu énormément de pressions des autorités pour que la direction de la banque accepte d'endosser l'habit du sauveur.
Pour faire passer la pilule, la banque va bénéficier d'une garantie de quelque 9 milliards de francs du gouvernement qui sert d'assurance si des problèmes devaient être découverts dans des portefeuilles très spécifiques de Credit Suisse.
"Nous allons supprimer du risque", a affirmé le président d'UBS.
La Banque centrale accorde par ailleurs une ligne de liquidités allant jusqu'à 100 milliards CHF aux deux établissements.
- Un bel outil -
UBS va aussi reprendre la branche helvétique de Credit Suisse, un des pans profitables du groupe qui a lui perdu 7,3 milliards de francs suisses l'année dernière et tablait encore sur des pertes "substantielles" en 2023.
Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME.
"C'est un bel outil que nous sommes très déterminés à conserver et, espérons-le, à servir les clients efficacement que le Credit Suisse", a dit M. Kelleher.
Dimanche, le syndicat des employés de banques en Suisse a "exigé" la participation des partenaires sociaux aux discussions, compte tenu des enjeux "énormes" pour l'emploi.
A.Taylor--AT