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Meloni réunit un conseil des ministres près du site du naufrage de migrants
La Première ministre italienne Giorgia Meloni réunit jeudi ses ministres à la mairie de Cutro, où le naufrage d'un bateau de migrants a fait au moins 72 morts fin février, un geste symbolique pour son gouvernement d'extrême droite ouvertement antimigrants.
Prévu à 14H45 GMT, ce conseil des ministres en Calabre, la région très pauvre formant le talon de la Botte italienne, permettra à Mme Meloni de rendre hommage aux victimes mais aussi d'annoncer à la fois un renforcement des peines contre les passeurs et l'accroissement des voies légales pour faire entrer la main d’œuvre étrangère en Italie, selon ses services.
Le gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait fait de la lutte contre l'immigration illégale son cheval de bataille pendant la campagne électorale, est depuis ce naufrage tragique, survenu dans la nuit du 25 au 26 février, sous le feu des critiques croisées de l'opposition et de la société civile.
Le maire de Crotone, la ville la plus proche du lieu du drame ayant accueilli la chapelle ardente pour les cercueils des victimes, craint que ce conseil des ministres ne se résume à une "opération de communication" destinée à pallier son absence dans les jours ayant suivi la tragédie.
"J'aurais préféré bénéficier ces derniers jours de la présence du gouvernement à travers des actions pour manifester la solidarité humaine", a déploré jeudi Vincenzo Voce dans un entretien avec l'AFP.
Devant la chapelle ardente abritant encore des dizaines de cercueils, les habitants ont apporté de nombreux jouets en peluche, des bouquets de fleurs, des cierges, des dessins d'écoliers et des pancartes. "Personne ne les a sauvés alors qu'on aurait pu le faire", lit-on sur l'une d'elles.
Une passante, Maria Panebianco, retraitée âgée de 80 ans, confie à l'AFP: "Elles sont dans mon cœur toutes ces petites filles, toutes ces femmes qui étaient venues chercher la paix et ont trouvé la mort, cela me fait de la peine, tant de peine".
Giorgia Meloni a rejeté toute responsabilité de son exécutif dans le lourd bilan du naufrage. "La situation est simple tout en étant tragique: nous n'avons reçu aucun signalement d'urgence de (l'Agence européenne de surveillance des frontières) Frontex", a-t-elle déclaré.
- "Tribune politique" -
La justice a néanmoins ouvert une enquête sur l'arrivée trop tardive des secours. Selon Frontex, l'un de ses avions avait repéré le 25 au soir un bateau surchargé parti la semaine précédente de Turquie vers l'Italie et alerté les autorités italiennes.
L’opposition a demandé la démission du ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, tenant d’une ligne très dure envers les ONG qui aident les migrants en détresse en Méditerranée centrale et auteur de déclarations manquant pour le moins de compassion après le drame.
Le ministre s’est défendu mardi devant les députés en reconstituant étape par étape les circonstances du drame. Lui aussi a réaffirmé que Frontex n'avait pas signalé de problème avec l'embarcation.
M. Piantedosi a accusé les quatre passeurs présumés d’être à l'origine de ce drame car ils sont restés des heures sans accoster à proximité des côtes, de nuit et par mauvaise mer, pour échapper aux forces de l'ordre, avant d'effectuer une manœuvre périlleuse ayant provoqué le naufrage.
Jeudi en début d'après-midi, plusieurs dizaines d'opposants entourés d’un important dispositif de police anti-émeute ont manifesté contre la politique migratoire du gouvernement dans le centre de Cutro, où tous les commerces ont été fermés par mesure de sécurité. Sur des pancartes on pouvait lire: "Protégez les gens, pas les frontières" ou encore "Ils auraient pu être sauvés".
"Je tiens à dénoncer l’hypocrisie du gouvernement qui laisse mourir en mer un bateau de personnes fuyant la famine et la misère et qui aujourd'hui vient ici pour faire une tribune politique", a déclaré à l'AFP Antonio Viterutti, un étudiant 28 ans.
Le dossier des migrants est un sujet politique très sensible en Italie, pays de première entrée où sont arrivés des centaines de milliers de migrants ces dernières années. Rome reproche à ses partenaires de l'Union européenne un manque de solidarité.
La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré, dans une lettre envoyée lundi à Mme Meloni, qu'"il est clair que les migrations sont un défi européen qui exige une réponse européenne", tout en soulignant "le devoir moral d'agir pour éviter des tragédies similaires".
Ch.Campbell--AT