-
Report en vue pour l'accord UE-Mercosur, sur fond de manifestation à Bruxelles
-
New York: le pape remplace l'influent cardinal Dolan par un évêque sensible aux questions migratoires
-
RATP: Emmanuel Macron choisit Xavier Piechaczyk (RTE) pour succéder à Jean Castex
-
La Cour suprême autrichienne ordonne à Meta de livrer à Max Schrems toutes ses données personnelles
-
La Bourse de Paris en hausse, entre BCE et inflation
-
Biathlon: au Grand-Bornand, une 2e place au goût de victoire pour Jeanmonnot
-
Lula dit qu'il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro
-
Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
Fluorure de sodium: la France plaide pour un étiquetage UE plus protecteur pour l'usage professionnel
-
Réacteurs nucléaires EPR2: nouveau surcoût pour le "chantier du siècle"
-
Face à l'"incertitude aggravée" la BCE temporise sur son cap monétaire
-
Perpétuité pour l'anesthésiste Péchier, "le criminel du siècle"
-
"Propagande", "barbouzes": devant les députés, Patrick Cohen accuse les médias Bolloré
-
Les agriculteurs tonnent contre l'accord avec le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Les agriculteurs tonnent contre le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement
-
New York : le pape remplace l'influent cardinal Dolan
-
Ski: Marco Odermatt signe à Val Gardena sa 50e victoire en Coupe du monde
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sous pression
-
Israël interdit l'accès à Gaza à 14 ONG et durcit le contrôle sur l'action humanitaire
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales
-
Iran: le pouvoir a lâché du lest sur le voile, mais la répression n'est jamais loin
-
La BCE laisse ses taux inchangés pour la quatrième fois d'affilée
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro, au contraire de la Banque d'Angleterre
-
Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise
-
Pour le Nobel de physique 2025, l'ordinateur quantique n'en est qu'à ses balbutiements
-
30 euros la fiche de police sur Snapchat: une policière parisienne et son compagnon arrêtés
-
Audiovisuel public: Thomas Legrand et Patrick Cohen vont s'expliquer face aux députés
-
Bruxelles capitale de la colère agricole, l'accord Mercosur dans le viseur
-
Thaïlande-Cambodge: les combats continuent, la Chine tente une médiation
-
La justice impose le gel de suppressions de postes de Thales dans le spatial
-
CAN-2025: des stars cahin-caha
-
Soudan: plus de 1.000 morts dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés en avril (ONU)
-
BP poursuit sa révolution interne avec une nouvelle directrice générale
-
La reine de Thaïlande médaillée d'or en voile aux Jeux d'Asie du Sud-Est
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro
-
Au Turkménistan, une difficile bataille contre le sable
-
Sierra Leone: le drame sans fin des avortements clandestins face à une dépénalisation bloquée
-
Plus de 1,7 million d'élèves soumis à une forte "pression pesticide", selon un baromètre
-
Décès de Peter Arnett, vétéran du journalisme américain du Vietnam à l'Irak
-
Double évasion de Dijon: fin de cavale pour le détenu encore recherché
-
L'anesthésiste Péchier condamné à la perpétuité pour 30 empoisonnements
-
La Bourse de Paris attentiste avant la BCE et l'inflation américaine
-
Le ministre des Transports appelle les agriculteurs à ne pas empêcher la circulation pendant Noël
-
Le séjour discret des assaillants de Sydney dans un hôtel du sud des Philippines
-
Ski: à Val Gardena et Alta Badia, Odermatt sous le signe du 50
-
NBA: les Grizzlies griffent les Wolves, Giddey en triple-double pour Chicago
-
Le Venezuela dit poursuivre ses opérations pétrolières malgré le blocus américain
-
Attentat de Sydney: l'Australie enterre une victime de 10 ans et promet de sévir contre l'extrémisme
La police indonésienne sur la sellette après la bousculade meurtrière dans un stade
La police indonésienne était sur la sellette mardi, mise en cause par des supporteurs après un mouvement de foule dans un stade qui a fait 131 morts après un match ce week-end, un des pires drames de l'histoire du football.
Face à la colère du public, les premières sanctions sont tombées contre les policiers jugés responsables de la bousculade meurtrière dans le stade de football de Malang (est de Java), quand la police a commencé à envoyer de grandes quantité de gaz lacrymogène pour maîtriser la foule, selon des témoins.
Les supporteurs du club local Arema FC ont créé un centre à Malang lundi pour recueillir des plaintes et annoncé qu'il comptaient poursuivre les policiers jugés responsables d'avoir visé de façon aléatoire le public bloqué dans les tribunes.
"S'il y avait des émeutes, le gaz lacrymogène aurait dû être dirigé vers le terrain, pas vers les tribunes", a jugé Danny Agung Prasetyo, coordinateur des supporteurs de l'Arema FC.
Les agents suspendus appartenaient à la Brigade mobile (aussi appelée Brimob), une unité paramilitaire de la police connue pour ses méthodes agressives de gestion des foules, a-t-il précisé.
Le bilan des victimes s'est alourdi mardi: le responsable de l'agence sanitaire locale, Wiyanto Wijoyo, a indiqué à l'AFP que six nouvelles personnes avaient succombé à leurs blessures.
Le chef de la police régionale Nico Afinta a présenté ses excuses après le drame. "Je suis préoccupé, attristé et en même temps je suis désolé pour les manquements au sein du dispositif de sécurité", a-t-il déclaré.
- "Usage excessif de la force" -
Le gouvernement a suspendu tous les matchs de la première ligue nationale et lancé une enquête sur le drame. Elle pourrait durer deux à trois semaines.
Les tribunes du stade Kanjuruhan à Malang étaient remplies de milliers de jeunes "Aremania", des supporteurs de l'Arema FC venus voir samedi soir leur équipe affronter celle de Persebaya Surabaya, de la ville voisine.
Mais après une défaite de leur équipe 3 à 2, la première depuis des décennies, des fans sont descendus sur le terrain pour interpeller joueurs et dirigeants.
La police a tenté de contrôler la foule sur le terrain par la force, à coups de matraque, selon des témoins et des images vidéo, mais cela a encouragé plus de supporteurs à venir prêter main-forte à ceux déjà sur la pelouse.
Les appels à une enquête indépendante se sont multipliés alors qu'émergeaient les détails de la soirée sanglante de samedi à dimanche.
"Il n'y a pas de directive visant à tirer des gaz lacrymogènes et (...) à fermer" les portes, a expliqué mardi en conférence de presse Albertus Wahyurudhanto, membre de la Commission indonésienne des droits humains (Komnas HAM).
Signe de la colère des fans, des carcasses de véhicules de police incendiés étaient visibles devant le stade et de nombreux graffitis sont apparus pour critiquer la police. "Nos amis sont morts ici", accuse l'un d'eux.
- Frappés directement -
De nouvelles veillées funèbres étaient prévues mardi, après le dépôt de fleurs et de pétales la veille devant le stade en hommage aux victimes.
Le ministère de la Santé a indiqué que toutes les victimes avaient été identifiées. Il a recensé 68 blessés graves et 219 personnes avec des blessures plus légères.
La violence dans le football indonésien est un problème de longue date et les fans de Persebaya Surabaya avaient été interdits d'accès pour ce match. Mais les supporteurs assurent ne pas être à l'origine de la tragédie.
Des responsables indonésiens ont indiqué que plus de billets que prévu avaient été vendus et, selon des témoins, certaines portes sont restées closes au moment de la bousculade.
Les spectateurs les plus costauds ont pu escalader des barrières et ainsi échapper au mouvement de foule mais les plus vulnérables, dont des femmes et des dizaines d'enfants, n'ont pas survécu à la pression de la foule et aux lacrymogènes.
"Les portes étaient fermées, c'est pourquoi les gens poussaient", tandis que certains se réfugiaient dans les coins, a raconté à l'AFP un survivant âgé de 16 ans. "Dans les gradins, certains ont été frappés directement" par les lacrymogènes, "je l'ai vu moi-même".
Cette tragédie est la pire jamais enregistrée dans un stade indonésien.
"On pouvait voir que quelque chose de mauvais pouvait se produire. C'est le type de crainte que l'on a quand on va voir un match ici", explique Pangeran Siahaan, un expert du football indonésien. "Il y a beaucoup de dangers à chaque fois que l'on se rend dans un stade de football en Indonésie".
D.Johnson--AT