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Sri Lanka: des bols à aumônes bon marché bouleversent la vie des moines et des artisans
Dans son atelier de tôle, Thenuwara Badalge Sarath s'échine à fabriquer des bols à aumône, mais depuis que des récipients moins chers et de piètre qualité ont envahi le Sri Lanka, le mode de vie des moines qui les utilisent est bouleversé.
Cet homme de 65 ans est le dernier forgeron de Panvila, un village situé près de la station balnéaire de Hikkaduwadu, dans le sud-ouest de l'île, autrefois un haut-lieu de la fabrication artisanale de ces "pathras".
Depuis des siècles, ces bols permettent aux moines de collecter leur nourriture quotidienne. Le couvercle leur sert d'assiette même si certains préfèrent manger directement dans la sébile.
"Quand mon père m'a appris le métier, plus de dix familles en fabriquaient", raconte-il à l'AFP en martelant un bout de métal.
"Je suis désormais le seul à perpétuer cette tradition", regrette M. Sarath, après la mort récente de son fils dans un accident de voiture.
Chaque semaine, cinq à six bols, fabriqués à partir de barils d'acier récupérés, sortent de son petit atelier. Ils sont vendus 600 roupies (1,70 euros) la pièce, contre 400 à 500 roupies pour ceux en aluminium, pour la plupart fabriqués en Chine.
"Ils sont moins chers et plus légers, nous ne pouvons pas rivaliser" constate-t-il.
A plusieurs reprises, le gouvernement a essayé d'en interdire l'importation, en vain.
L'île de 22 millions d'habitants, majoritairement bouddhistes, compte plus de 42.000 moines qui croulent sous les bols.
A la tête du temple de Gangaramaya, dans la capitale Colombo, Kirinde Assagi, explique que le bol est l'un des rares objets que les moines sont autorisés à posséder, avec deux robes, une ceinture, un tissu servant de filtre, un rasoir et une aiguille.
- Fin d'un rituel ancestral -
"C'est leur moyen de subsistance", insiste-t-il. "Lorsqu'un moine sort mendier avec son bol, il trouve de quoi se nourrir".
En offrant une sébile, les fidèles espèrent que cela leur apportera un bon karma, c'est pourquoi ils en reçoivent beaucoup, souligne-t-il.
A l'arrière de son temple, dans un entrepôt, gît une montagne de bols de mauvaise qualité, jetés au rebut. Les moines ne veulent même pas que les animaux domestiques mangent dedans.
"Nous perçons des trous au fond et les réutilisons comme pots pour les plantes".
M. Assagi affirme qu'en raison de leur mauvaise qualité, beaucoup de moines renoncent à leur rituel ancestral: parcourir, à l'aube, les rues pour collecter l'aumône auprès des habitants.
Dans le village d'Ingiriya, à 50 km au sud-est de Colombo, cette tradition perdure. Mais ailleurs dans le pays, il est de plus en rare de croiser le matin des hommes en robe couleur safran ou rouge un bol à la main.
Le temple Gangaramaya à Colombo mène une campagne pour améliorer la qualité des récipients offerts et préserver les rituels afin de maintenir des relations plus étroites avec les fidèles.
"Si les moines sortent quotidiennement, cela leur permet d'avoir un contact plus étroit avec les laïcs", affirme M. Assagi.
Contrairement au temple Gangaramaya, financièrement bien loti, les plus petits revendent parfois les bols dont ils ne savent que faire, ce qui nuit aux artisans traditionnels comme M. Sarath.
Quand les bols sont remis sur le marché, "nous avons du mal à vendre notre production", se lamente l'artisan, qui tente de convaincre les fidèles qu'il y a moins de mérite à offrir ces bols.
P.A.Mendoza--AT