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Guerre au Tigré: plainte en Allemagne visant des officiels éthiopiens et érythréens pour "crimes contre l'humanité"
Une plainte pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité" a été déposée en Allemagne contre douze hauts responsables civils et militaires éthiopiens et érythréens par huit survivants de la guerre au Tigré, région du nord de l'Ethiopie, a annoncé lundi une organisation représentant les plaignants.
L'identité des personnes visées n'a pas été communiquée par l'organisation à but non lucratif basée en Suisse Legal action worldwide (LAW), qui a affirmé à l'AFP ne pouvoir "confirmer ou infirmer" que le Premier ministre éthiopien Abyi Ahmed, qui a obtenu en 2019 le prix Nobel de la paix, ou le président érythréen Issaias Afeworki soient mentionnés.
Interrogées, Addis Abeba et Asmara n'ont pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.
Le conflit au Tigré a ensanglanté la région entre novembre 2020 et novembre 2022. Cette guerre, l'une des plus meurtrières de ces dernières décennies avec au moins 600.000 morts, a opposé des rebelles tigréens aux forces fédérales éthiopiennes, appuyées par des milices locales et l'armée érythréenne.
En marge des combats, qui se sont déroulés à huis clos, d'innombrables atrocités avaient été imputées à l'ensemble des belligérants.
Le Tigré avait été mis sous cloche par les autorités fédérales éthiopiennes pendant la majorité du conflit, aucune aide humanitaire ne pouvant entrer dans la région.
Huit survivants de ce conflit, dont un ex-humanitaire, "ont déposé une plainte pénale sans précédent auprès du procureur fédéral allemand, alléguant que douze hauts responsables et officiers militaires éthiopiens et érythréens ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité pendant le conflit", selon un communiqué de LAW.
Des experts, dans un rapport destiné au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, avaient estimé en septembre 2022 avoir des "motifs raisonnables de penser" que des violations des droits fondamentaux durant le conflit au Tigré "(correspondaient) à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité".
En novembre 2021, un rapport rédigé par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits humains et la Commission éthiopienne des droits humains (EHRC) évoquait notamment des "attaques aveugles contre les civils, des exécutions extra-judiciaires, de la torture (...) ou encore des violences sexuelles".
- "Attaques aveugles contre les civils" -
Les crimes commis durant le conflit "doivent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites" pour "empêcher d'autres chefs d'État de commettre des crimes tout aussi dévastateurs", a exhorté dans un communiqué Anna Oehmichen, fondatrice du cabinet Oehmichen International, qui représente également les plaignants, aux côtés du Centre européen pour les droits constitutionnels (ECCHR).
Les noms des douze hauts responsables visés dans la plainte ne sont pas communiqués publiquement "car cela pourrait compromettre les chances qu'ils soient arrêtés par les systèmes Europol ou Interpol", a expliqué à l'AFP Nick Leddy, un ex-procureur à la Cour pénale internationale travaillant désormais pour LAW.
L'identité des plaignants n'a pas non plus été rendue publique, pour leur sécurité.
"Il est urgent de traduire en justice ceux qui ont orchestré et orchestré ces crimes inimaginables au Tigré. Cela apporterait la paix intérieure à moi et à la population du Tigré", a déclaré l'un d'entre eux, qui affirme avoir perdu son jeune frère et sa mère lors du conflit.
Depuis la signature d'un accord de paix en novembre 2022, les armes se sont tues au Tigré. Mais environ un million de personnes sur les six que comptait la région avant la guerre sont toujours déplacées.
Un schisme au sein du parti au pouvoir au Tigré a également ravivé le spectre de la guerre, alors que les relations se sont tendues entre Ethiopie et Erythrée.
Le principe de compétence universelle, inscrit dans le droit allemand, permet des poursuites pour certains crimes graves en Allemagne indépendamment du lieu où ils ont été commis.
Par ce biais, des tribunaux allemands ont notamment condamné à la prison à perpétuité un ancien colonel des services de renseignement syrien pour son implication dans la mort et la torture de détenus sous Bachar al-Asad, un Irakien de l'Etat islamique ayant participé au massacre des yézidis, ou encore un membre d'un escadron de la mort en Gambie qui assassinait des opposants à l'ancien dictateur Yahya Jammeh, parmi lesquels le correspondant de l'AFP Deyda Hydara.
A.Taylor--AT