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Serbie: Les manifestants se rassemblent en masse trois mois après l'accident à la gare de Novi Sad
Des dizaines de milliers d'étudiants et de citoyens serbes, qui manifestent depuis des mois contre la corruption, sont réunis samedi à Novi Sad, là où est né l'immense mouvement de contestation qui secoue la Serbie depuis un effondrement meurtrier survenu dans cette ville il y a trois mois jour pour jour.
Les manifestants sont arrivés à Novi Sad, 2e ville de Serbie, à pied, à vélo ou en voiture. Drapeaux à la main, scandant des slogans contre la corruption, ils ont bloqué les trois principaux ponts qui enjambent le Danube à partir de 15H00 (14H00 GMT),avant de converger en début de soirée vers le principal pont de la ville où ils vont passer la nuit.
"Je pense que le changement viendra grâce à cette génération, parce qu'elle a apporté son énergie, quelque chose dont notre société manquait cruellement. Je ne pense pas que Novi Sad ait déjà vu un tel mouvement, et je suis certain que la Gen Z [nés entre la fin des années 1990 et celle des années 2000, ndlr] apportera le changement", s'enthousiasme Nedeljka Mijanovic, étudiant en droit.
L'accident a ravivé une colère sourde en Serbie contre la corruption et l'absence soupçonnée de contrôle des grands projets de construction, et a contraint le Premier ministre à la démission.
"Il n'y a pas de retour en arrière, pas de peur, et nous ne lâcherons rien", expliquait à l'AFP Jelena Vuksanovic, étudiante en philosophie à Novi Sad en convergeant avec les autres manifestants vers le centre-ville.
Une partie du cortège est composé d'étudiants qui ont quitté Belgrade pour marcher vers Novi Sad, un trajet de 80 kilomètres au cours duquel ils ont été salués par des habitants des villes et villages traversés.
"On ne voit cela qu'une fois dans sa vie", saluait ému jeudi soir au passage des étudiant Dalibor Mitrovic, 45 ans.
- Revendications -
La démission du Premier ministre Milos Vucevic, annoncée mardi, n'a pas convaincu les étudiants de débloquer les universités qu'ils occupent depuis des semaines.
Ils estiment que cela ne répond pas à leurs revendications: une hausse de 20% du budget de l'Enseignement supérieur, la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare, l'arrestation des personnes soupçonnées d'avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l'abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés.
Le président Aleksandar Vucic, qui oscille entre appels au dialogue et accusations d'ingérences étrangères, a gracié mercredi 13 personnes arrêtées depuis le début du mouvement, et affirmé que de nouveaux documents relatifs aux travaux de la gare allaient être publiés.
Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes contre des personnes soupçonnées d'avoir attaqué des manifestants, et le ministre des Finances, Sinisa Mali, a annoncé jeudi que les frais d'inscription à l'université allaient être divisés par deux.
"Si vous regardez les quatre revendications (des étudiants), il est clair qu'elles ont toutes été satisfaites", a estimé sur Instagram M. Mali, que la rumeur voit déjà Premier ministre.
"Mais c'est devenu un mouvement plus large", explique Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la démocratie, qui ne s'attend pas à ce que ces mesures satisfassent les manifestants.
- Elections -
Selon lui cependant, la bascule "n'arrivera que si le mouvement de protestation s'étend à des groupes capables de paralyser les institutions. Là, nous assistons à une paralysie des universités et de certaines écoles. Mais le véritable tournant ne se produira que si les manifestations s'étendent à d'autres domaines susceptibles de perturber gravement le fonctionnement de l'Etat".
Les étudiants, qui ont surpris le pays par leur organisation, se tiennent à distance des partis d'opposition, martelant qu'ils ne veulent pas que leur mouvement devienne politique.
L'opposition,elle, tente de trouver sa place, et appelle à la formation d'un gouvernement de transition chargé d'organiser des élections libres.
Face aux manifestations qui ne faiblissent pas, le président pourrait choisir de convoquer de nouvelles élections sans passer par un gouvernement de transition. Mardi, il s'est donné "dix jours" pour décider.
Th.Gonzalez--AT