-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict
-
A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Razak attend son verdict
-
Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026
-
Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria
-
Enregistrements de conversations de Thomas Legrand: une enquête ouverte, nouvelle plainte du journaliste
-
Noël: le pape et Charles III appellent à la fin des conflits dans le monde
-
Les alertes aux inondations se poursuivent en Californie pour Noël
-
Négociations sur l'Ukraine: Zelensky dit s'être entretenu avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Un mois après l'incendie de Hong Kong, culpabilité et chagrin pèsent sur les survivants
-
Des appels à la paix attendus pour la première bénédiction de Noël du pape
-
Présidentielle au Honduras: le conservateur Asfura, soutenu par Trump, déclaré vainqueur
-
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon
-
Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
-
Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l'autoroute des Ultras de l'A64
-
De la "Paypal mafia" à la Maison Blanche: David Sacks, l'incontournable Monsieur IA de Trump
-
CAN-2025: La Côte d'Ivoire entame par une courte victoire la défense de son titre
-
Kosovo et Serbie "ont besoin de normaliser" leur relation, affirme le Premier ministre kosovar
-
Régulation de la tech: l'Europe s'indigne des sanctions américaines
-
CAN-2025: Mahrez et Zidane lancent parfaitement l'Algérie
-
Un an après le pire crash en Corée du Sud, des familles "exigent des réponses"
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la capitale presque à sec
-
L'Hérault sort de la vigilance orange crues, épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
La grippe continue à grimper, le pic probablement imminent
-
L'essayiste Rokhaya Diallo dénonce une caricature jugée "raciste" de Charlie Hebdo
-
Trump s'en prend avec une violence renouvelée aux "late shows" et aux chaînes de télé
-
Wall Street stable avant Noël
-
La sortie du jeu vidéo James Bond "007 First Light" repoussée de deux mois
-
Cyberattaque contre La Poste: la situation s'améliore à la veille de Noël
-
Seul étranger exploitant le pétrole vénézuélien, Chevron échappe au bras de fer Washington-Caracas
Nouveau bras de fer en perspective entre Yoon et les enquêteurs, munis d'un nouveau mandat d'arrêt
Un nouveau bras de fer s'annonce dès mercredi entre le président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol et les enquêteurs munis d'un nouveau mandat pour l'arrêter à son domicile, comparé à une forteresse par l'opposition.
L'ex-procureur vedette a échappé à une première tentative d'arrestation vendredi, réfugié derrière quelque 200 éléments de sa garde rapprochée qui ont tenu en échec les équipes venues l'appréhender, forcées de battre en retraite.
Mais cette fois, les enquêteurs auront l'aide de la police qui, bien qu'ayant refusé d'exécuter elle-même le mandat, a dit qu'elle arrêterait tout agent du Service de sécurité présidentiel (PSS) faisant obstruction.
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes-personnalités (CIO), qui centralise les investigations contre M. Yoon pour son éphémère loi martiale de début décembre, a vu son mandat d'arrêt renouvelé par la justice mardi.
"Nous allons nous préparer minutieusement pour l'exécution du deuxième mandat, avec la ferme détermination qu'il s'agit du dernier, et faire tout ce qui est en notre pouvoir au niveau organisationnel pour atteindre notre objectif", a lancé mardi le chef de cette agence, Oh Dong-woon, lors d'une audition devant des parlementaires.
Il a d'ailleurs présenté ses excuses pour le premier échec, concédant qu'il n'était même pas certain que Yoon Suk Yeol se trouve encore chez lui.
Néanmoins, des inconditionnels soutiens et des opposants résolus tiennent leurs positions devant sa résidence depuis des jours, malgré le froid glacial, les uns appelant à l'annulation de sa destitution par le Parlement, les autres exigeant son arrestation immédiate.
Le domicile de l'ancien procureur vedette "est en train de se transformer en forteresse", a dénoncé le député de l'opposition Youn Kun-yung, affirmant que les gardes y installaient des barbelés.
"Nous allons nous serrer les coudes dans ce combat", assurait mardi Bae Hoon, 46 ans, qui "espère vraiment" l'arrestation de Yoon Suk Yeol.
Ses partisans avaient pour leur part dit converger vers sa maison dans la foulée de l'annonce de l'extension du mandat. "Ceux vivant à la campagne se joindront à nous tôt le matin", avait déclaré à l'AFP Rhee Kang-san, 35 ans.
- Enquêteurs inexpérimentés -
M. Yoon avait sidéré le pays dans la nuit du 3 au 4 décembre en proclamant par surprise la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement pour le réduire au silence.
Un nombre suffisant de députés était parvenu à tenir une séance d'urgence et à voter un texte exigeant la levée de cet état d'exception, alors que des milliers de manifestants prodémocratie criaient leur indignation à l'extérieur.
Sous la pression des élus, de la rue et obligé par la Constitution, M. Yoon avait dû faire marche arrière.
Il a été destitué par l'Assemblée nationale le 14 décembre et se trouve depuis suspendu, dans l'attente que la Cour constitutionnelle confirme ou infirme la décision des députés. Elle a pour ce faire jusqu'à la mi-juin.
D'ici au verdict, Yoon Suk Yeol reste officiellement le président du pays. Son éventuelle arrestation serait donc une première pour un chef de l'Etat sud-coréen en exercice.
L'ex-procureur est par ailleurs visé par plusieurs enquêtes, dont une pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort. Il est aussi accusé d'"abus d'autorité", passible de cinq ans de prison.
Yoon Suk Yeol a lui juré il y a une semaine qu'il se battrait "jusqu'au bout".
Ses avocats contestent la légalité du mandat d'arrêt contre lui et la compétence du CIO, arguant que le crime de "rébellion" ne figure pas dans la liste des infractions sur lesquelles l'agence peut enquêter.
Pour Yun Bok-nam, président de l'association Avocats pour une société démocratique, l'échec de la première tentative d'arrestation du président déchu s'explique surtout par l'inexpérience du CIO, qui n'a que quatre ans d'existence, compte moins de 100 employés et n'a jamais inculpé personne à ce stade.
"Naturellement, ils n'ont aucune expérience des arrestations, à plus forte raison de l'arrestation d'un président", souligne Me Yun. "La coopération de la police est essentielle", estime-t-il.
A.O.Scott--AT