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Le Congrès américain consacre le triomphe de Trump
Le Congrès américain a certifié lundi la victoire de Donald Trump à la présidentielle, consacrant ainsi le retour triomphant du milliardaire républicain à la Maison Blanche avant son investiture le 20 janvier.
Ironie protocolaire, c'est Kamala Harris, sa rivale vaincue, qui a officié lundi, en sa capacité de vice-présidente, quatre ans jour pour jour après l'assaut du Capitole par des centaines de partisans du républicain.
"Donald J. Trump, de l'Etat de Floride a reçu 312 voix" des grands électeurs qui constituent le cortège électoral américain, a proclamé la vice-présidente à la conclusion de cette cérémonie protocolaire. "Kamala D. Harris de l'Etat de Californie, a reçu 226 voix", a-t-elle ajouté.
Le président élu s'était félicité par avance d'un "grand moment dans l'Histoire" lundi matin sur sa plateforme Truth Social, postant quelques minutes plus tard une photo de la foule de ses partisans rassemblés à Washington le 6 janvier 2021.
Malgré la tempête hivernale qui a frappé Washington et recouvert la capitale d'un manteau neigeux, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, avait garanti dimanche que la certification aurait lieu, "que nous soyons au milieu d'un blizzard au non".
Cette procédure représente traditionnellement une formalité avant l'investiture officielle du nouveau président, le 20 janvier.
Face à Kamala Harris lundi dans l'hémicycle, son successeur républicain à la vice-présidence, J.D. Vance, était assis au premier rang.
- "Comme des diables" -
En 2021, ce rôle de N.2 de l'Etat américain avait été au coeur des contestations républicaines. Donald Trump, qui répétait alors à l'envi sans preuves que l'élection lui avait été "volée", avait exhorté son vice-président Mike Pence à refuser de certifier la victoire de Joe Biden.
Et dans un discours devant la Maison Blanche le matin du 6 janvier, il avait appelé ses partisans à "se battre comme des diables", avant que des milliers d'entre eux ne marchent vers le Capitole.
Le temple de la démocratie américaine avait connu un déferlement de violence: des assaillants frappant des policiers débordés avec des barres de fer, brisant des vitres avant de s'introduire dans le bâtiment, criant "Pendez Mike Pence".
Quatre personnes dans la foule étaient mortes ce jour-là, dont une tuée par balle par un policier alors qu'elle tentait de pénétrer de force dans l'hémicycle de la Chambre des représentants.
Quatre policiers se sont en outre suicidés dans les jours et semaines après l'attaque.
Le Congrès avait finalement certifié le lendemain matin la victoire de Joe Biden.
Cette fois-ci, la colline du Capitole a pris des airs de forteresse inexpugnable, avec un important dispositif policier et de hautes barrières dressées autour de l'enceinte, même si aucun débordement n'a eu lieu.
- Ne pas "oublier" -
Si les événements du 6-Janvier avaient choqué les Etats-Unis et le monde à l'époque, les traces dans l'esprit des Américains s'évanouissent aujourd'hui petit à petit.
Et une majorité d'électeurs n'en ont pas tenu rigueur à Donald Trump en novembre.
Joe Biden a toutefois appelé dimanche à ne pas "oublier" ou "réécrire" ce qui a constitué une "véritable menace pour la démocratie".
Côté républicain, beaucoup préfèrent aujourd'hui ne pas en parler.
"Je ne regarde pas dans le rétroviseur", a déclaré dimanche à CBS News le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune. "C'était il y a quatre ans. Je pense que les Américains vivent dans le présent", a-t-il ajouté.
Début décembre, Donald Trump avait promis d'examiner dès le "premier jour" de son retour à la Maison Blanche des grâces potentielles envers ses partisans qui avaient pris d'assaut le Capitole, dont plus d'un millier ont été condamnés par la justice.
Une décision qui passerait mal côté démocrate, mais également du côté de certains policiers présents et blessés ce jour-là, comme Aquilino Gonell, qui a fustigé dans une tribune au New York Times la promesse du républicain.
"Je me demande parfois pourquoi j'ai risqué ma vie pour défendre des élus d'une foule motivée par M. Trump, tout cela pour le voir revenir au pouvoir plus fort que jamais", a écrit l'ex-policier.
Ch.Campbell--AT