-
Wall Street sans élan après Noël
-
La porte-parole de la Maison Blanche annonce être enceinte
-
En Syrie, une attaque dans une mosquée en secteur alaouite fait huit morts
-
Trois femmes légèrement blessées au couteau dans le métro parisien, le suspect interpellé
-
Trois femmes blessées au couteau dans le métro parisien, le suspect interpellé
-
Un deuxième salarié décède après l'explosion dans une usine près de Lyon
-
Colère agricole: des barrages levés, mais pour mieux revenir en janvier
-
CAN-2025: vernie, l'Egypte est la première qualifiée pour les phases finales
-
Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison
-
Foot: Gasset, enfant de Montpellier et "grand serviteur" du foot français, est décédé
-
Foot: Gasset, enfant de La Paillade et figure du foot français, est décédé
-
Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles
-
Wall Street manque de vigueur après Noël
-
Le Nigeria évoque d'autres frappes dans le cadre d'opérations "conjointes" avec les États-Unis
-
Grippe: "il est encore temps de se faire vacciner" redit la ministre de la Santé
-
Ski: duel Odermatt-Kriechmayr en super-G, Shiffrin pour passer la cinquième en slalom
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobart s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
Michelin restitue "volontairement" 4,3 millions d'euros à l'Etat
-
Nématode du pin: jusqu'à 4.000 euros de dédommagement de l'Etat par arbre contaminé et abattu
-
Vaccination, prescription: les missions du métier d'infirmière étendues
-
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
-
Les missions d'une infirmière étendues, selon un décret
-
Colère agricole: levée du barrage sur l'A63 près de Bordeaux
-
Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak coupable d'abus de pouvoir et de blanchiment
-
Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict
-
A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Razak attend son verdict
-
Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026
-
Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria
-
Enregistrements de conversations de Thomas Legrand: une enquête ouverte, nouvelle plainte du journaliste
-
Noël: le pape et Charles III appellent à la fin des conflits dans le monde
-
Les alertes aux inondations se poursuivent en Californie pour Noël
-
Négociations sur l'Ukraine: Zelensky dit s'être entretenu avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
Réquisitions attendues au procès de l'assassinat de Samuel Paty
Après six semaines de procès, le parquet général doit requérir lundi contre les huit accusés impliqués, à des degrés divers, dans l'engrenage mortifère qui a conduit à l'assassinat du professeur Samuel Paty à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 16 octobre 2020.
Les réquisitions des avocats généraux, Nicolas Braconnay et Marine Valentin, sont prévues sur l'ensemble de la journée.
Deux hommes, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, âgés respectivement de 22 et 23 ans, amis de l'assaillant Abdoullakh Anzorov, encourent la peine la plus lourde, soit la perpétuité, pour "complicité d'assassinat terroriste".
Accusé d'avoir aidé Anzorov, un islamiste radical tchétchène de 18 ans, à se procurer des armes et, concernant Boudaoud, de l'avoir conduit aux abords du collège le 16 octobre 2020, les deux jeunes gens ont affirmé à l'audience avoir tout ignoré des intentions meurtrières de leur ami et n'ont eu de cesse de proclamer leur innocence.
Si la cour d'assises spéciale de Paris ne retenait pas l'infraction de complicité d'assassinat terroriste à leur encontre, le parquet a proposé jeudi une requalification en "association de malfaiteurs terroriste criminelle", un crime puni de 30 ans de réclusion criminelle. Les avocats des deux accusés ont proposé de leur côté une requalification en "association de malfaiteurs" de droit commun, une infraction punie de 10 ans de prison.
Les six autres accusés sont tous poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui, 65 ans et Brahim Chnina, 52 ans, sont accusés d'avoir participé "à l'élaboration et la diffusion de vidéos présentant des informations fausses ou déformées destinées à susciter un sentiment de haine" à l'encontre de Samuel Paty.
"Ce que j'ai fait est irréparable et impardonnable", a admis à l'audience Brahim Chnina, le père de la collégienne qui a menti en accusant faussement Samuel Paty d'avoir discriminé les élèves musulmans de sa classe à l'occasion d'un cours sur la liberté d'expression.
En réalité la collégienne n'avait pas assisté au cours de Samuel Paty et le professeur n'avait pas discriminé ses élèves.
S'agissant de sa responsabilité pénale, Brahim Chnina a contesté les accusations portés contre lui. "Je ne fais pas partie d'une association de malfaiteurs terroriste", a-t-il soutenu.
Vieux briscard du militantisme islamiste, fondateur de l'association (aujourd'hui dissoute) pro-Hamas "Collectif Cheikh-Yassine", Abdelhakim Sefrioui a lui aussi contesté en bloc les accusations portées contre lui.
- Acte "abject" -
Si l'enquête a établi qu'Abdoullakh Anzorov a pris connaissance de la polémique visant Samuel Paty à travers les messages et la vidéo publiés les 7 et 8 octobre par Brahim Chnina, rien ne démontre qu'il a vu la vidéo postée par Abdelhakim Sefrioui le 12 octobre.
"Si ma vidéo n'avait pas existé, ça n'aurait rien changé" au sort de Samuel Paty, a osé Abdelhakim Sefrioui à l'audience.
Tournée devant l'entrée du collège où travaillait Samuel Paty, la vidéo du prédicateur évoque un "enseignant voyou" ayant commis un acte "abject".
Si la cour ne retenait pas l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste contre ces deux accusés, elle aurait la possibilité de les reconnaître coupables de l'infraction d'association de malfaiteurs de droit commun ou de provocation au terrorisme, aggravée par l'utilisation d'un service de communication en ligne, un délit passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.
Les quatre autres accusés, (Yusuf Cinar, Ismaël Gamaev, Louqmane Ingar, tous âgés de 22 ans, et Priscilla Mangel, 36 ans, la seule femme mise en cause), présentés par l'accusation comme membres de la "jihadosphère" qui gravitait autour d'Abdoullakh Anzorov sur les réseaux sociaux, ont tous nié, à l'exception du seul Ismaël Gamaev, être impliqués dans l'assassinat du professeur.
Si la cour ne retenait pas l'association de malfaiteurs terroriste à leur encontre, elle aurait la possibilité de les reconnaître coupables de provocation au terrorisme ou d'apologie du terrorisme, un délit passible de sept ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.
Les avocats de la défense auront la parole mardi et mercredi. Le verdict est attendu jeudi ou vendredi.
S.Jackson--AT