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Colombie: l'ancien président Uribe sera jugé pour subornation de témoins
L'ancien président colombien Alvaro Uribe (2002-2010), figure tutélaire de la droite conservatrice et l'un des hommes politiques les plus influents du pays, sera jugé pour subornation de témoins, a annoncé mardi le bureau du procureur.
Le communiqué du bureau du procureur ne précise pas la date du procès, mais ce sera la première fois dans l'histoire du pays qu'un ex-chef de l'Etat est traduit devant les tribunaux. Les faits qui lui sont reprochés sont passibles jusqu'à huit ans d'emprisonnement.
"Sur la base des preuves (...) un procureur délégué à la Cour suprême de justice a déposé un acte d'accusation contre l'ancien sénateur Alvaro Uribe Velez en tant qu'auteur présumé des délits de corruption de témoins et de fraude procédurale", a indiqué le bureau du procureur dans son communiqué.
En octobre, la justice avait rejeté une énième demande de clore cette enquête sur l'ancien président, mis en cause pour les délits de corruption et fraude procédurale dans une affaire de subornation de témoins.
Débutée en 2012, il s'agit de l'une des affaires les plus médiatisées et les plus politisées de ces dernières années en Colombie, avec de complexes rebondissements.
- Boomerang -
Au pouvoir, M. Uribe avait mis en oeuvre une politique de fermeté à l'égard des guérillas d'extrême-gauche opérant dans le pays, politique applaudie par ses partisans mais vivement critiquée par l'opposition de gauche.
Affaibli par ses démêlés judiciaires, Alvaro Uribe reste le héraut et une personnalité phare de la droite, qui a dû céder le pouvoir à la gauche pour la première fois dans l'histoire de la Colombie avec l'élection à la présidence de Gustavo Petro en 2022.
Selon sa défense, l'ancien sénateur, âgé aujourd'hui de 71 ans, n'a fait que contacter des témoins pour qu'ils disent la vérité dans le cadre d'enquêtes sur son éventuelle implication avec des groupes paramilitaires d'extrême droite, un lien qu'Uribe a toujours nié.
M. Uribe, accusé sur plusieurs fronts d'avoir des liens avec les narcotrafiquants et les paramilitaires, s'est retrouvé empêtré dans un effet boomerang du système judiciaire colombien.
En 2012, il avait déposé une plainte contre un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, pour un prétendu complot contre lui basé sur un faux témoignage et tentant de l'impliquer dans les activités criminelles de groupes paramilitaires.
La Cour suprême s'était abstenue de poursuivre M. Cepeda et avait au contraire commencé à enquêter sur M. Uribe en sa qualité de parlementaire en 2018. Les juges ont conclu qu'il avait tenté de manipuler les témoins pour discréditer son adversaire.
En août 2020, les hauts magistrats avaient ordonné son assignation à résidence. Uribe avait alors démissionné du Sénat et son dossier avait été transféré à un tribunal ordinaire, qui avait levé cet ordre d'assignation.
Mardi à la mi-journée, il n'avait pas encore réagi à l'annonce de son futur procès.
"Le président Uribe est innocent, la seule chose qu'il a faite a été de chercher à se défendre de la recherche de témoignages truqués contre lui", a commenté Paloma Valencia, une sénatrice de sa formation du Centre démocratique (droite).
M. Cepeda, interrogé par une TV locale, a quant à lui exprimé sa "satisfaction".
"Cela fait plus d'une décennie, pratiquement 12 ans, que nous nous battons devant les tribunaux. (...) Après tant de tentatives pour clore cette affaire, la voix de la justice a fini par se faire entendre et nous avons obtenu une décision que je considère comme juste", a déclaré M. Cepeda, considérant "qu'il y a beaucoup de preuves, un énorme ensemble de preuves qui méritent que l'ancien président comparaisse devant les tribunaux aujourd'hui".
O.Brown--AT