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Attentat d'Arras: hommage de la ville à Dominique Bernard deux jours après "le cauchemar"
"On a basculé dans un cauchemar": amassés sur la Grand'Place dans un silence de plomb, plusieurs milliers d'Arrageois ont rendu hommage dimanche à Dominique Bernard, l'enseignant de 57 ans tué vendredi dans un attentat islamiste.
Tous répondent à un appel lancé samedi par la ville et les syndicats enseignants, devançant les hommages qui lui seront rendus lundi, jour qui marque aussi l'anniversaire de la mort d'un autre enseignant, Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.
"Notre douleur est vive et immense", lance à la foule, la voix tremblante, Catherine Piecuch, co-secrétaire FSU pour le Nord et le Pas-de-Calais. "Il est insupportable d'avoir à revivre le même effroi."
Un grand soleil inonde la Grand'Place mais l'air est froid, les gens couverts, tête basse, yeux rougis.
Tous ont d'abord écouté la sirène de la ville résonner à trois reprises à 11H00 entre les vieilles façades de la ville, puis les discours. Avant de respecter une minute de silence et de conclure par une Marseillaise.
La place centrale, celle du beffroi, n'est qu'à quelques pas du collège-lycée Gambetta, où Dominique Bernard a été poignardé à mort par un ancien élève radicalisé de 20 ans qui a blessé trois autres personnes.
Des enseignants de Gambetta sont là, dont François Duceppe-Lamarre, professeur d'histoire-géo et d'éducation civique. Ses yeux se remplissent de larmes à l'évocation de son collègue tué.
"J'ai tout de suite compris qu'il y avait une intrusion et que nous devions nous barricader pour protéger les élèves", raconte-t-il.
- "J'ai un peu peur" -
Parmi les présents, certains tiennent en main des roses blanches, distribuées à leur arrivée, et qu'ils sont invités à déposer au pied de la mairie, devant une plaque en mémoire des victimes des derniers attentats, en particulier ceux du 13 novembre 2015 à Paris.
"J'ai beaucoup pleuré", confie Souad Levasseur, enseignante algérienne arrivée il y a plus de quinze ans en France et présidente d'une association multiculturelle d'Arras, dont la grande majorité des adhérents sont musulmans.
"On est venu pour deux choses: soutenir le héros qui a donné sa vie pour les élèves et dire que l'islam, ce n'est pas ça", poursuit-elle.
Virginie, une AESH de 46 ans qui ne souhaite pas donner son nom se dit elle "désarmée et révoltée".
Venue avec sa mère de 70 ans, elle raconte comment elle a pris connaissance des événements vendredi matin: l'institutrice est venue la voir en chuchotant pour l'informer que quelque chose de grave était arrivé. "On a basculé dans un cauchemar en une minute de temps."
Elle se projette désormais vers lundi matin, quand il faudra "choisir les bons mots", avec l'institutrice, pour expliquer aux enfants. Et les rassurer.
"J'ai un peu peur quand même pour lundi", confie Jules, scolarisé en 5ème à Arras et venu avec sa mère. "Mais je sais qu'on sera sécurisé, parce qu'il y aura des policiers devant le collège."
D.Johnson--AT