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Emeutes: les violences retombent nettement, le gouvernement à l'heure du bilan
La désescalade se confirme. Au terme d'un nuit de lundi à mardi marquée par une nette décrue des violences, Emmanuel Macron doit commencer à faire le bilan d'une semaine d'émeutes en recevant mardi les maires de quelque 220 communes "victimes d'exactions" à travers tout le pays.
Avec cette consultation des élus locaux en fin de matinée, le Président "souhaite débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements", a précisé l'Elysée.
Le ministère de l'Intérieur a relevé dans la matinée une nouvelle nette décrue des violences pendant la nuit, avec 72 personnes interpellées, contre jusqu'à plusieurs centaines au plus fort des violences.
- "Sanctionner financièrement" -
Le ministère a également recensé 159 incendies de véhicules et 202 incendies sur la voie publique lors de cette septième nuit consécutive des émeutes suscitées par la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre.
La journée de lundi a été marquée par de nombreux rassemblements à travers la France en soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) Vincent Jeanbrun, au lendemain de l'attaque à la voiture-bélier contre son domicile.
Pour son premier déplacement depuis le début de la crise, Emmanuel Macron s'est rendu en milieu de soirée avec son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à la caserne Bessières, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, qui accueille les effectifs de la BAC (Brigade anti-criminalité) de nuit et de compagnies départementales d'intervention.
Le chef de l'Etat a requis le maintien d'une "présence massive" sur le terrain "pour conforter le retour au calme et à l'ordre", a fait savoir son entourage à l'AFP.
"Il faudrait qu'à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles", a également affirmé le chef de l'État lors d'un échange avec six policiers de la BAC dans une brasserie du nord de Paris, a de son côté rapporté le Parisien.
-"J'ai pas réfléchi"-
Les émeutes nocturnes ont éclaté dès le 27 juin, quelques heures après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d'un tir à bout portant par un motard de la police lors d'un contrôle routier.
La scène a été capturée par une vidéo amateur, qui a contredit la version initiale des policiers arguant que le véhicule conduit par le jeune homme leur avait foncé dessus.
Sa diffusion, virale, a nourri la colère de groupes de jeunes de son quartier d'origine à Nanterre et ailleurs en France, où se sont multipliés les heurts avec les forces de l'ordre, les destructions de bâtiments publics et les pillages de magasins.
Selon les chiffres transmis mardi à l'AFP par le ministère de l'Intérieur, 3.486 personne sont été interpellées, 12.202 véhicules incendiés, 1.105 bâtiments incendiés ou dégradés et 209 locaux de la police nationale, de la gendarmerie ou des polices municipales attaquées depuis la nuit du 27 au 28 juin.
Un total de 374 personnes ont été jugées en comparution immédiate depuis vendredi, selon le ministère de la Justice.
A Strasbourg, des peines de prison ferme allant de quatre à dix mois, ont été prononcées lors de ces audiences.
"C'était un vol opportuniste : c'était cassé, j'ai pas réfléchi, je suis entré", a expliqué au tribunal Rayane, 26 ans, ressorti d'un magasin Zara "avec un gros paquet de vêtements sous le bras".
- Un milliard d'euros -
Les dégâts sont estimés par le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à un milliard d'euros. "Sans compter les dégâts au niveau du tourisme. Les vidéos des émeutes, qui ont circulé dans le monde, dégradent l'image de la France", a déclaré le patron des patrons au Parisien.
En Ile-de-France, les émeutes ont causé "au moins 20 millions d'euros de dégâts" pour les transports publics, des bus brûlés au mobilier urbain cassé, selon une première estimation d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).
Du côté de l'enquête, le troisième occupant de la voiture conduite par Nahel a été entendu lundi par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a appris l'AFP de source proche du dossier. Recherché depuis les faits, cet homme s'est présenté de lui-même devant la "police des polices".
Le policier auteur du tir qui a tué Nahel a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.
Une cagnotte de soutien à l'agent, a dépassé lundi sur internet le million d'euros, soulevant l'indignation d'élus de gauche.
M.King--AT