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Emeutes: le gouvernement déploie des blindés légers, les tensions persistent
Effectifs renforcés, blindés légers et couvre-feux: les autorités ont encore renforcé vendredi leurs moyens pour tenter d'enrayer le cycle des violences, pillages et destructions qui agitent sporadiquement de nombreuses villes du pays depuis le décès mardi du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier.
Saisi par une vidéo amateur venue contredire le récit initial livré par les policiers, le tir à bout portant d'un motard de la police continue à embraser de nombreux quartiers populaires du pays.
L'adolescent de 17 ans doit être inhumé samedi dans le chef-lieu des Hauts-de-Seine.
A ces effectifs, en légère hausse par rapport à la nuit précédente, s'ajoutent le déploiement de blindés de la gendarmerie et la poursuite du recours à des unités d'élite comme le GIGN pour éviter les violences au cours desquelles la veille 492 bâtiments ont été visés, 2.000 véhicules brûlés et des dizaines de magasins pillés et ce en dépit de l'arrestation de près de 900 personnes dans la nuit.
"Ces prochaines heures vont être déterminantes et je sais pouvoir compter sur votre engagement sans faille dans le respect des lois et de la déontologie", a écrit le ministre aux forces de l'ordre et aux pompiers.
Des dizaines de fourgons de policiers étaient ainsi positionnés non loin de l'entrée du quartier du Vieux pont à Nanterre, d'autres postés aux abords du quartier commerçant des Halles au coeur de Paris théâtre de pillages la nuit précédente, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Vendredi, de nouveau et dès l'après-midi, des incidents épars ont éclaté, à Rosny-sous-Bois et dans un centre commercial à Créteil, près de Paris, mais aussi dans le centre-ville de Strasbourg où un magasin Apple Store a été vandalisé et onze personnes interpellées.
Dans la soirée, c'est Marseille qui était de nouveau secoué par des heurts. La police a annoncé au moins 63 interpellations vers 22H45 parmi des petits groupes, très mobiles, visage masqué, dont certains "tentent des pillages" sur plusieurs artères. Deux policiers ont été blessés légèrement.
Des avions de surveillances et le RAID ont été envoyés dans la cité phocéenne, selon Beauvau.
Cette unité d'intervention a également été déployée à Lille devant le principal commissariat de la ville où des feux ont été allumés en début de soirée.
- "Combien de Nahel n'ont pas été filmés?"
Pour éviter une quatrième nuit consécutive de violences, Gérald Darmanin a demandé en outre aux préfets l'arrêt des bus et tramways dans toute la France après 21H00.
Après Clamart et Meudon (Hauts-de-Seine) notamment, d'autres communes instaurent des couvre-feux, comme Chalon-sur-Saône, Tourcoing, Amiens et cinq villes de l’agglomération bordelaise.
Le tribunal administratif a validé vendredi le couvre-feu mis en place à Clamart, dégageant la voie pour l'instauration de mesures similaires par d'autres communes.
Des manifestations "contre le racisme, les crimes et les violences policières" ont également été interdites vendredi soir à Paris, dans le centre de Marseille, Lyon, Bordeaux, ou encore Toulouse.
Mais plusieurs centaines de personnes ont malgré tout défilé, notamment à Montpellier à l'appel de plusieurs mouvements de gauche munis de pancartes "Dissolvons la police, combien de Nahel n'ont pas été filmés?", ont constaté deux journalistes de l’AFP.
Dans la capitale, les forces de l'ordre ont évacué en soirée une centaine de personnes réunies place de la Concorde.
Le gouvernement a aussi décidé l'annulation d'événements "de grande ampleur", notamment les concerts de Mylène Farmer au stade de France vendredi et samedi.
Le compteur des interpellations recommençait aussi à grimper dans la soirée: 16 interpellations dans le Nord vers 22H30, 17 à Lyon, selon le ministère de l'Intérieur.
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a réclamé une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines mais aussi de leurs parents.
Pointant du doigt la jeunesse de nombreux émeutiers, Emmanuel Macron a appelé "tous les parents à la responsabilité", en critiquant l'"instrumentalisation" de la mort de Nahel et demandant aux réseaux sociaux le "retrait" de contenus et l'identification de leurs utilisateurs.
- Etat d'urgence -
La question de l'état d'urgence est posée et scrutée à l'étranger, d'autant plus que la France accueille à l'automne la Coupe du monde de rugby, puis les Jeux olympiques à Paris à l'été 2024.
La Grande-Bretagne et d'autres pays européens ont mis en garde leurs ressortissants en les pressant d'éviter les zones d'émeutes.
Depuis la mort mardi de Nahel mardi, un adolescent déscolarisé devenu livreur, écoles et édifices publics ont été la cible de la colère de jeunes habitants de quartiers populaires et incendiés dans de multiples villes de France, rappelant les émeutes qui avaient secoué la France en 2005 après la mort de deux adolescents poursuivis par la police.
L'étincelle a été cette fois le drame survenu mardi à proximité de la station de RER Nanterre-Préfecture, non loin du centre des affaires de La Défense, lors d'un contrôle de police sur la voiture conduite par Nahel, un mineur connu pour des refus d'obtempérer.
Le policier de 38 ans, auteur du coup de feu, a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire jeudi après-midi.
W.Nelson--AT