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Scandale présidentiel: branle-bas de combat au sommet de l'Etat sud-africain
Réunion d'urgence, conférence de presse annulée, questions au Parlement repoussées: au lendemain de la publication d'un rapport parlementaire ouvrant la voie à une procédure de destitution du président pris dans un scandale, un branle-bas de combat agite jeudi le sommet de l'Etat sud-africain.
Le président Cyril Ramaphosa "a pu commettre" des violations et des fautes, a conclu dans un rapport publié tard mercredi une commission parlementaire chargée de se pencher sur la sombre affaire de cambriolage qui gêne le président en amont d'une échéance électorale cruciale pour son avenir politique.
Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir se réunit mi-décembre pour désigner son prochain leader. Celui qui émergera vainqueur deviendra chef de l'Etat à l'issue des élections générales de 2024, si toutefois l'ANC, confronté à un désamour grandissant, remporte le scrutin.
Au lendemain de la publication du rapport qui a manifestement étourdi le camp Ramaphosa, le tout-puissant Comité national exécutif (NEC) à la tête du parti a annoncé une réunion en urgence. Selon un haut responsable à l'AFP, la discussion portera sans surprise sur le scandale.
Jusqu'ici, la procédure de vote interne semblait suivre tranquillement son cours. L'annonce par le parti la semaine dernière de seulement deux candidats en lice pour sa présidence avait fait quelque peu fait retomber le suspens. Cyril Ramaphosa arrivant largement en tête devant son ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize, la route semblait toute tracée.
Le président est désormais suspendu à la décision du Parlement qui se réunit en séance extraordinaire mardi pour examiner les recommandations du rapport qu'il n'est pas tenu de suivre mais qui pourraient le mener à entamer un processus en vue d'un vote pour destituer le chef de l'Etat.
Cette procédure, si elle était enclenchée, n'aurait toutefois que peu de chances d'aboutir, l'ANC de Cyril Ramaphosa détenant au Parlement une confortable majorité. Mais l'affaire fragilise considérablement le chef de l'Etat, attendu sur le front de la corruption qu'il a juré d'éradiquer.
Les appels à la démission émanant aussi bien de l'opposition que de membres de l'ANC se sont multipliés.
- Profil bas -
Dans la foulée de la publication du rapport, la présidence a immédiatement appelé à une "lecture attentive et une considération appropriée" du document, "dans l'intérêt de la stabilité du gouvernement et du pays".
Elle a promis des annonces "en temps voulu" mais semble pour l'instant vouloir faire profil bas. Un point presse qui devait jeudi "aborder les questions d'actualité intéressant le public et les médias" a été annulé. Une séance de questions au président à la chambre haute de l'Assemblée a été prestement repoussée.
Ces derniers mois, les séances au Parlement ont été houleuses pour Cyril Ramaphosa, attaqué avec véhémence sur les soupçons de malversation.
L'affaire remonte à 2020. En février, des cambrioleurs se sont introduits dans une de ses luxueuses propriétés. Des liasses de billets ont été retrouvées sous les coussins d'un canapé.
Le chef de l'Etat est accusé d'avoir préféré ne signaler l'incident ni à la police, ni au fisc.
M. Ramaphosa "dément catégoriquement" avoir mal agi. Dans une déclaration officielle à la commission qui a opportunément fuité le jour de la remise du rapport parlementaire et dont l'AFP a eu copie, il expose en détails sa version des faits.
Selon lui, un homme d'affaires soudanais a acheté des buffles dans son domaine où il élève du gibier et du bétail dans le nord-est du pays. "Il a choisi ceux qui lui plaisaient et payé en liquide le montant de 580.000 dollars", explique le président.
L'argent a été caché "sous les coussins d'un canapé d'une chambre peu utilisée", par un employé qui a estimé cette cachette plus sûre que le coffre de la propriété.
Cyril Ramaphosa fait également l'objet d'une enquête pénale de l'unité d'élite de la police sud-africaine, les Hawks.
A.Ruiz--AT